Tennis. BJK Cup - Julien Benneteau, très cash : "Quand aucune ne donne de garantie..."
La déception est immense. L'équipe de France de Billie Jean King Cup a été battue par la Belgique vendredi (2-0), avec une lourde conséquence sportive : celle de rester en deuxième division, et donc de ne pas disputer les deux prochains Final 8 de la compétition, soit pas avant 2027. Pourtant, Julien Benneteau avait amené Caroline Garcia, Varvara Gracheva, Diane Parry, Alizé Cornet et Clara Burel. Si cette dernière s'est gravement blessée contre la Turquie, le problème est bien plus profond. Le capitaine des Bleues n'a pas mâché ses mots après cette déroute, dans des propos rapportés par L'Equipe.
Vidéo - Julien Benneteau sur les Bleues pour Tennis Actu en février
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"C'est un peu à l'image du tennis féminin en France"
"C'est dur. C'est aussi un peu à l'image du tennis féminin en France, avec une seule joueuse dans les 100 premières mondiales, même si Caro (Garcia) est redevenue cette semaine 99e" a partagé Julien Benneteau. "On a du mal à avoir un renouvellement, et en plus on subit coup sur coup deux coups du sort assez irréels avec Diane (Parry) qui se blesse gravement à Bogota, puis Clara (Burel) ici. Mais on ne va pas se cacher derrière ça."
"Ce n'était pas à Alizé d'y aller en simple, mais quand aucune ne donne de garantie..."
Vendredi, c'est Alizé Cornet, tout juste sortie de sa retraite, qui est allée défier la jeune promesse belge Jeline Vandromme, 17 ans. Et la 5e mondiale chez les juniors a déroulé. "Cette semaine, certaines joueuses ont été exemplaires tandis que d'autres n'ont pas assumé leurs responsabilités. Il y avait des douleurs chez toutes les joueuses. Caro était gênée par son dos mais à un moment donné, on doit se poser la question : quel est mon seuil de douleur et quelle est ma capacité à dépasser cette douleur quand il n'y a pas de risque d'aggravation ? Qu'est-ce que l'équipe de France représente ? Quelle place elle a dans mon calendrier ? Je ne parle pas que de Caroline, il y a aussi Diane. Aucune ne m'a dit : « Ça va tirer, ça va être dur, mais je vais y aller ». Pourtant, j'ai été clair auprès de l'équipe, je leur ai dit que ce n'était pas à Alizé d'y aller en simple. Mais quand aucune ne donne de garantie...".