Tennis. Chronique - Serena Williams enceinte : le baby blues
Par Tennis Actu le 20/04/2017 à 14:33
Vous avez des souvenirs précis de Serena Williams le 28 janvier lorsqu’elle a remporté l’Open d’Australie ? Gardez-les précieusement car on ne peut pas écarter l’ "horrible" hypothèse que la championne américaine a disputé là son dernier match de tennis officiel. En confirmant sa grossesse - que Serena avait dévoilée sur Instagram avant de retirer le post -, son porte-parole assure que Serena retournera sur le circuit courant 2018. On lui souhaite au passage tout le bonheur possible. Certes, les exemples de "mamans championnes" abondent. Kim Clijsters l’a fait à l’US Open. Victoria Azarenka va revenir cet été. Mais il y a une énigme médicale autour de Serena. Elle aura 36 ans en 2018. Comment aura-t-elle récupéré de cet heureux événement ? Aura-t-elle l’envie de repartir de zéro ?
Vidéo - Serena Williams dévoile sa grossesse sur Snapchat
Ce sont des questions auxquelles on n’a évidemment pas les réponses. Mais ces interrogations, elles doivent hanter les responsables de la WTA. Comment exister sans la championne aux 23 Grands Chelems ? Une sportive qui assure les audiences aux Etats-Unis comme personne. Roland-Garros sera triste sans elle. Wimbledon sera orphelin de Serena, quasiment indestructible sur gazon. Flushing Meadows sera inconsolable sans sa "SW". D’ailleurs, on peut se demander si cette information people ne va pas influer sur la décision que doit rendre prochainement la Fédération française de tennis (FFT). Elle concerne évidemment Maria Sharapova, la 2e joueuse la plus bankable du circuit. De retour de suspension à Stuttgart le 26 avril, la joueuse russe aura besoin d’une wild-card pour participer au "French". Les pressions - sponsors, WTA - risquent d’être suffocantes. Car il faudra placer deux matches féminins sur le court Philippe-Chatrier durant la quinzaine. Deux affiches. Sans Serena, sans Maria, on ferait comment ? Une éventuelle absence de Roger Federer n’aurait pas les mêmes conséquences. Car l’ATP, elle, regorge de stars...