Tennis. Dopage - Daniil Medvedev : "Sinner, personne ne veut être dans sa situation"

Jannik Sinner pensait en avoir fini avec son affaire de dopage mais le revoilà dans la tourmente. Le n°1 mondial a appris cette semaine que l'Agence mondiale antidopage (AMA) allait demander un à deux ans de suspension à son encontre. Innocenté par les instances du tennis, l'Italien va devoir à nouveau se défendre et convaincre le Tribunal Arbitral du Sport. Présent à l'ATP 500 de Pékin cette semaine avec Sinner, Daniil Medvedev a de nouveau été interrogé sur la situation.

Vidéo - Jannik Sinner "surpris et déçu" par l'appel de l'AMA

"Personne ne veut être dans cette situation"

"En fait, pour être honnête, je n'en ai pas beaucoup discuté dans les vestiaires, sauf bien sûr avec mes amis russes parce que nous parlons plus. Je pense généralement que, comme pour tout dans la vie, certains pensent qu'il devrait être banni, d'autres pensent que non, il ne devrait pas l'être. Mon point de vue est toujours d'essayer de prendre mes distances par rapport à la situation qui est très difficile pour lui, c'est certain, et de la gérer. Comme je l'ai toujours dit, personne ne veut être dans cette situation parce que, je l'ai dit à l'US Open, imaginez que demain vous receviez un e-mail, parce que je pense que c'est un e-mail, vous échouez à votre test de dopage. Ils disent que c'est pour une raison quelconque, comme la cocaïne ou une autre drogue dont vous ne connaissez même pas le nom. Vous vous dites : 'Wow, qu'est-ce que je fais maintenant parce que je ne sais pas du tout comment il se fait qu'il y en ait dans mon urine, dans mon sang, etc'."

"J'ai de la sympathie pour Jannik"

"Donc, oui, c'est une situation délicate. Il fait ce qu'il doit faire. L'AMA fait probablement ce qu'elle doit faire. Voyons comment cela va se terminer. Nous pensions que c'était peut-être fini, mais non." En conférence dimanche, Carlos Alcaraz a soutenu Sinner et exprimé son souhait que cette affaire soit rapidement close, car elle n'était pas bonne pour le tennis. "Je suis un peu comme Carlos. J'ai de la sympathie pour Jannik. Je ne pense pas que le tennis ait une mauvaise image. Par contre je pense que, oui, si 10 joueurs du top 10 étaient soudainement attrappés pour la même substance ou quelque chose comme ça, ce serait différent. Je pense qu'il s'agit simplement d'une situation individuelle dont nous verrons comment elle se terminera."