Tennis. Dopage - Murray : "Interdire les wild-cards aux dopés"
Par Thibault KARMALY le 02/03/2017 à 12:40
Andy Murray en a remis une couche sur la suspension de Maria Sharapova. Le numéro un mondial est l'un des joueurs les plus fermes contre le dopage et a toujours exprimé clairement son avis sur la Russe. Ce mardi, après avoir éliminé Malek Jaziri au premier tour tournoi ATP de Dubaï, le Britannique a une nouvelle fois taclé l'ancienne numéro une mondiale. Andy Murray considère en effet que les athlètes suspendu(e)s pour dopage ne devraient pas recevoir de wild-cards de la part des grands tournois internationaux.
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"S'ils pensent que de "gros noms" à vendre vont mieux remplir
leurs sièges, alors ils signeront des deux mains"
"Je pense que vous devez vraiment travailler dur pour votre retour, et non être invité", a ainsi lâché l'Écossais dans les colonnes de The Times. Mais le numéro un mondial comprend également pourquoi les organisateurs de tournoi font des exceptions pour les "gros noms" pour susciter l'intérêt de leur évênement. "Cependant, la majorité des tournois font ce qu'ils estiment être le meilleur pour leur tournoi, je le comprends. S'ils pensent que de "gros noms" à vendre vont mieux remplir leurs sièges, alors ils signeront des deux mains", a poursuivi le Britannique.
Pour rappel, Maria Sharapova a reçu un lot de 3 invitations pour les tournois de Stuttgart, Madrid et Rome pour ce qui constituera son retour de 15 mois de suspension pour un contrôle positif au Meldonium durant l'Open d'Australie 2016. Son retour étant prévu en avril 2017, le tournoi de Wimbledon se retrouvent confrontés à un dilemme : à sa voir, inviter la lauréate de l'édition 2004 en juillet 2017 ou non. D'où la sortie du numéro un britannique à ce sujet. "Elle (Sharapova) a une opportunité d'essayer d'améliorer son classement jusque-là, et n'a potentiellement pas besoin de wild-card. Mais si elle ne le fait pas, cela deviendra le problème du tournoi de Wimbledon et leur façon de gérer cette décision. Je suis sûr qu'ils travailleront beaucoup sur cette question, sur celle de savoir comment les gens ressentent cela, et ils sauront prendre la bonne décision pour eux", a conclu un Andy Murray qui tentera de défendre son titre à Wimbledon du 3 au 16 juillet 2017.