Tennis. Fed Cup - Qui sont les joueuses de l'équipe d'Italie ?
Par Maxime BOUVIER le 03/02/2016 à 18:09
Vidéo - La France bat l'Italie pour la Fed Cup 2015
La rencontre entre la France et l'Italie en Fed Cup ce week-end à Marseille dans le cadre du premier tour s'approche de plus en plus. Les Bleues s'étaient imposées l'an dernier à Gênes. Sara Errani, Francesca Schiavone, Camila Giorgi et Martina Caregaro veulent venger l'honneur transalpin. Avant d'aller plus loin, connaissez-vous les joueuses italiennes ? Voici de quoi bien se documenter.
Sara Errani, leader incontestée
22ème mondiale, Sara Errani est arrivée en Fed Cup en 2008 contre l'Espagne. Lors de ses deux premières années, elle est surtout utilisée pour le double et parvient à remporter deux titres (2009 et 2010). 2011 signe un premier tournant pour la native de Bologne. Elle dispute ses premiers matchs à enjeu en simple contre la Russie en demi-finale. Elle s'affirme de plus en plus dans l'équipe, ne manquant qu'une seule rencontre, le premier tour de 2014. Expérimentée, Sara Errani a été classée dans le Top 10 en simple (n°5 en 2013) et en double (n°1 en 2012). Elle affiche un bon bilan en Fed Cup (21 victoires pour 12 défaites, 33 matchs disputés). En revanche, la finaliste de Roland-Garros 2012 sort d'un Open d'Australie manqué, éliminée au premier tour par Margarita Gasparyan. Son bilan contre les joueuses françaises est largement positif avec 7 victoires en 10 rencontres contre Garcia (4-1), Mladenovic (1-2) et Parmentier (2-0).
Francesca Schiavone, l'expérience avant tout
Présente depuis plus de dix ans dans l'équipe de Fed Cup italienne, Francesca Schiavone compte 45 matchs pour son pays (25 victoires pour 19 défaites). Absente depuis 2013 de l'équipe, elle fait son grand retour. Tout comme sa compatriote Sara Errani, elle a été classée dans le Top 10 en simple (4ème en 2011) et en double (8ème en 2007). Experte de la terre battue, la native de Milan a souvent brillé à Roland Garros (victoire en 2010 en simple, finale en 2008 en double). Elle a découvert la Fed Cup à 22 ans contre la Slovaquie (défaite 3-1). Elle remporte là son premier point. Quatre ans plus tard, elle soulève le fameux trophée, dominant la Belgique (3-2) en apportant deux points, dont le double décisif. C'est le début de l'âge d'or du tennis féminin italien, avec 3 victoires pour Schiavone (2006, 2009 et 2010) et une finale (2007). En difficulté depuis la fin 2013, elle est désormais hors du Top 100 (115ème mondiale) mais reste une joueuse dangereuse même si elle n'arrive pas à gagner contre les Bleues sélectionnées (1 victoire en 4 matchs).
Camila Giorgi, le futur proche de l'Italie
A 24 ans, Camila Giorgi commence à se forger une belle expérience en Fed Cup. Arrivée en 2014, elle a tout de suite été précieuse lors de la victoire contre les USA (3-1 dont une victoire de Giorgi). Son bilan reste tout de même négatif avec seulement deux victoires pour quatre défaites. Mais attention à la native de Macerata qui sait jouer sur plusieurs types de surface : sur dur où elle compte trois finales (Katowice 2014 et 2015 et Linz 2014) et sur gazon où elle a remporté son seul tournoi (Bois-le-Duc 2015) et atteint les huitièmes de finale à Wimbledon. Classée 40ème mondiale, l'Italienne privilégie le jeu à risque et peut donc tout rentrer comme passer à côté. La clé est surtout son service. En 2015, Giorgi a commis... 458 doubles fautes.
Martina Caregaro, la découverte du haut niveau
Martina qui ? Martina Caregaro est la Océane Dodin italienne, l'inconnue du bataillon adverse. La jeune (23 ans) transalpine n'a pas encore connu le haut niveau, mais écume le circuit ITF avec succès. Titrée à sept reprises, elle compile également huit trophées en double. 257ème en simple (254 à son meilleur), elle ne sera pas l'option n°1 de son équipe. En cas de dénouement rapide, la nouvelle joueuse pourrait toutefois disputer son premier match. Alors que Roberta Vinci et Karin Knapp ont refusé la sélection, Corrado Barazzutti s'est tourné vers la 257ème mondiale. Cette recherche si lointaine illustre bien la difficulté qu'a la nouvelle génération italienne à percer.