Tennis. FFT - A la découverte du Master'U BNP Paribas !
Par Bastien RAMBERT le 03/12/2014 à 22:42
Vidéo - Sport U Récap MASTER U BNP PARIBAS 2012
Le Master'U BNP Paribas fêtera sa neuvième édition du 4 au 7 décembre sur les courts du TC Grégorien, dans la métropole de Rennes. Les Etats-Unis sont triples tenants du titre et ils avaient reçu le trophée des mains d'Arnaud Clément l'an passé à Aix-en-Provence. Tennis Actu a contacté Frédéric Peter, le directeur du comité régional du sport universitaire de Rennes-Bretagne, pour qu'il présente cet événement phare du sport universitaire mondial qui aspire à plus de médiatisation et de reconnaissance.
Frédéric, comment est venue cette idée de créer un Master Universitaire, qui va fêter cette année sa neuvième édition ?
L’événement a été crée en 2006 conjointement par la Fédération Française du Sport Universitaire, la Fédération Française de Tennis et BNP Paribas. Ils ont pensé qu'une compétition universitaire, sur un format un peu particulier avec une mixité et des rencontres des meilleurs équipes possibles, pouvait faire l'objectif d'une attention et d'un intérêt.
Concrètement, les objectifs de départ sont-ils atteints avant l'édition 2014 ?
Depuis la troisième édition, on constate une vraie augmentation du niveaudes étudiants, une hausse de l’intérêt autour de l’événement, une augmentation du nombre d'étudiants mobilisés autour de ce Master Universitaire qui reflète leurs compétences et leur investissement. Il y a une évolution plus que favorable de ce point de vue-là. Il y a parfois des exigences assez lourdes au niveau de l'organisation mais on arrive à s'en sortir. Le nombre de nations invitées a augmenté depuis la première édition, passant de six à huit. On gagne en nations, en qualité des joueurs, en qualité de l'organisation et des infrastructures mais aussi en communication autour de l’événement. Il faut maintenant souhaiter encore plus de médiatisation et de public pour continuer notre développement.
Le Master'U BNP Paribas adopte un format particulier avec des rencontres en sept matches (deux simples dames, deux simples messieurs, un double dames, un double messieurs et un double mixte décisif en cas d'égalité à l'issue des six premières rencontres). Pouvez-vous nous expliquer ce choix ?
Les notions de mixité, de collaboration et d'esprit d'équipe dans un sport à la base individuel font partie des valeurs universitaires, relayées par la FFT et BNP Paribas. Ce format-là est intéressant et le fait qu'il y est autant de rencontres permet de fournir un événement conséquent qui peut plus facilement retenir l'attention.
Pouvez-vous nous expliquer pourquoi la France accueille toutes les éditions depuis la création de l’événement ?
Ce n'est pas un championnat du monde qui permettrait à l’évènement de changer de pays. Le Master'U BNP Paribas est une compétition universitaire mondiale qui tourne par séquence de deux ans. Chaque comité régional organise deux éditions consécutives. Rennes est ville hôte pour 2014 et 2015 et cela sera probablement au tour de Lille pour 2016 et 2017.
Pourquoi Rennes a été choisie pour cette édition et la prochaine ?
Nous sommes tous passionnés de tennis et la région (Bretagne) possède des infrastructures suffisantes pour recevoir une telle compétition. Il faut une structure couverte mettant à disposition un minimum de sept courts. Il y a une envie et une dynamique autour du tennis universitaire à Rennes. On dénombre plus de 60000 étudiants à Rennes. Il y a quelque chose de particulier et notre comité régional a décidé de prendre ses responsabilités en organisant l’événement.
Quelle est la place de BNP Paribas dans cet événement ?
BNP Paribas et le tennis, c'est une longue histoire. Ils sont partenaires de nombreux événements et tout ce qui touche le tennis intéresse BNP Paribas. Ensuite, ils voient d'un œil bienveillant le rapprochement avec la Fédération Française de Tennis Universitaire et les étudiants. Enfin, BNP Paribas est une "grosse machine" en termes de communication, de public et de liens avec la FFT. C'est vraiment un des piliers du Master'U, qui doit quant à lui répondre aux attentes de son partenaire titre.
Comment jugeriez-vous l'engouement autour du Master'U ?
C'est un peu la même problématique pour tous les créateurs d’événements. Pour que les médias s'intéressent de plus en plus, il faut faire venir le public et pour que le public vienne, il faut qu'il y ait un relais de la compétition chaque année. En ce qui nous concerne, on a pensé que dans la mesure où c'était un événement étudiant, il fallait opter pour une communication large avec les réseaux sociaux. On a aussi pensé que le relais des clubs, par les biais des comités régionaux et départementaux, était probablement un relais intéressant. Il y a aussi un levier avec les projets pédagogiques liés à cet Master'U. C'est vrai que l'on n'a pas encore le "retour" que l'on attendait de cet événement. J'espère vraiment pouvoir dire le 8 décembre prochain que les efforts ont été couronnés de succès pour l'édition 2014 et que cela nous permettra d'aborder 2015 avec un rayon d'action un peu plus élargi.
Quels sont les projets à court et long terme pour ce Master'U ?
2015 marquera la dixième édition du Master'U. Il est évident que le bilan de l'édition 2014 nous orientera vers la gestion de l'an prochain et de cette date anniversaire. Les résultats de notre action avec nos partenaires (tournois, mécènes, institutions) nous permettrons de donner une vraie visibilité à tout le monde avant d'aborder l'édition 2015. Le poids et l'imagination des étudiants restent la priorité de ce Master'U. Pour autant, nous avons envisagé pour l'avenir l'intégration du tennis fauteuil au sein même de ce tournoi. Reste à savoir si nous aurons tout pour le mettre en place mais c'est vraiment un de nos objectifs majeurs. On souhaite aussi avoir un public de plus en plus nombreux et que ce Master'U soit relayé dans les médias à la hauteur du talent des étudiants concernés.
Propos recueillis par Bastien Rambert, pour Tennis Actu