Tennis. FFT - Roland-Garros : que fera le prochain président ?
Par Thibault KARMALY le 09/10/2016 à 16:29
Vidéo - FFT - Le projet du nouveau stade Roland-Garros
S'ils étaient présidents de la Fédération Française de Tennis, que feraient-ils ? En plein flou concernant le projet d'extension de Roland-Garros, un jour c'est oui, un jour c'est non. Comme nous vous l'indiquions sur Tennis Actu cette semaine, le Conseil d'Etat validait le début des travaux dans les Serres d'Auteuil. 48h plus tard, le TGI de Paris suspendait à nouveau le chantier en référé - proédure d'urgence - à la demande des héritiers de la famille Formigé, l'architecte des serres. La FFT a déposé elle-aussi un recours en référé afin que reprennent les travaux avant la décision sur le fond. S'ils étaient élus président de la FFT en 2017, que feraient Alexis Gramblat, Jean-Pierre Dartevelle et Bernard Giudicelli ?
"Si j'étais président, je renouerais le dialogue avec les opposants, car on est rentrés dans une véritable guérilla judiciaire. Aujourd'hui, j'ai un plan B qui a été validé par toutes les associations d'opposants. Il reprend certaines choses qui étaient prévuesn mais je pense qu'il faut abandonner les serres. Une des problématiques qu'on voulait régler était une meilleure circulation des spectateurs, il faudra qu'on m'explique comment faire passer environ 5 000 personnes du stade actuel au stade prévu dans les serres dans un couloir de 7 mètres...", a notamment considéré Alexis Gramblat, vice président du TC Paris et candidat à la présidence de la FFT en 2017, dans des propos accordés à L'Equipe.
"Si j'étais président, je continuerais à soutenir l'extension sous sa forme actuelle. On n'a pas beaucoup d'autres solutions que de laisser faire la justice. On a regardé toutes les possibilités alternatives, elles ne sont pas réalistes et même pires que celles qu'on propose. On a aujourd'hui le meilleur projet possible. On peut avoir des opposants, mais l'intérêt national doit primer. (...) Quelle énergie perdue, quel temps perdu, quel arget perdu pour un stade qui sera magnifique", a pour sa part déclaré Jean-Pierre Dartevelle, vice-président de la FFT et également candidat à sa présidence dans des propos accordés à L'Equipe.
"Si j'étais président, je continuerais le processus engagé qui arrive presque à son terme et je livrerais le stade dans la configuration qu'on a décidée. Cette bataille juridique devient de plus en plus pointue, ça veut dire aussi que les marges de manoeuvre de nos opposants sont de plus en plus réduites. Aujourd'hui, toute forme de négociation équivaut à une forme de de renonciation. Il n'est pas question que l'on renonce à quoi que ce soit. Nous avons un projet qui a fait l'objet de toutes les approbations, respectueux de l'environnement. Nous passons par les vicissitudes auxquels sont confrontés le grands projets. Les juridictions se prononceront et nous arriveronns au bout du processus. Il faut poursuivre notre route jusqu'à ce que le droit l'emporte, et ça ne nous empêchera pas d'être bons voisins", a pour sa part considéré Bernard Giudicelli, secrétaire général de la FFT et lui aussi candidat à sa présidence dans des propos accordés à L'Equipe.