Tennis. ITW - Murray : "Je suis sûr que ça ira contre Gasquet"

Vidéo - Roland-Garros 2016 : Murray-Gasquet en quarts

Fidèle à lui-même, Andy Murray a laissé échapper sa frustration alors qu'il bataillait contre John Isner. Le Britannique revient sur son huitième de finale à Roland-Garros gagné dimanche en trois sets (7-6, 6-4, 6-3) puis évoque son prochain match contre le Français Richard Gasquet. Le n°2 mondial n'est pas inquiet d'avoir tout le stade contre lui.

Andy, quelles sont vos réflexions sur le match contre Isner ?

Évidemment, le premier set était important. Je n'ai pas vraiment eu de chance au premier set avant le tie-break. Là j'ai eu de la chance à 6/5, un beau service. J'ai essayé de deviner ce qu'il allait faire et j'ai bien deviné sur ce point très important. Ensuite, j'ai commencé à me créer beaucoup plus d'opportunités et sur la plupart des jeux, j'ai eu cette impression. J'évitais de lui laisser la moindre chance sur mon service, donc c'était bien.

Etait-ce difficile ce deuxième set ? Vous cherchiez le break et vous n'arriviez pas à l'avoir. Je vous ai entendu dire un truc « absolute turnip » (« espèce de gros navet »).

Je ne sais pas, c'est quelque chose que je dis souvent depuis un certain nombre d'années. Je ne sais pas si vous l'avez entendu aujourd'hui. Mais c'est frustrant. Quand on s'est arrêté au jeu à 2/1, au début de ce set-là sur mes services et après sur le deuxième set, j'ai eu l'impression d'avoir un certain nombre d'opportunités devant moi. On ne sait jamais combien d'opportunités on va avoir quand on joue contre Isner ou Karlovic vu leur service. Quand ils sont en face de vous, on sait à quel point c'est important et c'est frustrant. Mais je me suis accroché. Et je me suis créé les opportunités.

On va avoir une atmosphère très particulière, vous allez jouer contre un Français, ou cela ne vous affecte pas du tout ?

Je ne sais pas. En réalité, être en quarts dans le Grand Chelem, on sait que l'atmosphère sera difficile mais cela ne me dérange pas trop. Cela m'est déjà arrivé de jouer contre des Français ici, c'était un peu difficile quant à l’ambiance mais je me suis plutôt bien débrouillé. Je suis sûr que cela ira. Je ne sais pas quel jour on va jouer ensemble, mercredi ou jeudi, me semble-t-il.

Propos recueillis par Bastien RAMBERT et Emmanuel POTIRON à Roland-Garros