Tennis. ITW - Djokovic : "On aurait signé de suite avec Murray"
Par Bastien RAMBERT le 04/06/2016 à 21:01
Vidéo - Novak Djokovic jouera sa 4e finale à Roland-Garros !
Novak Djokovic se retrouve en finale de Roland-Garros pour la quatrième fois de sa carrière. Depuis l'US Open 2011, il est en mesure de boucler le Grand Chelem en carrière mais les Internationaux de France se sont refusés à lui malgré ses finales en 2012, 2014 et 2015. Encore une fois à une marche du Graal, "Nole" est concentré sur son objectif. Dimanche, il affrontera son grand rival Andy Murray, né 7 jours avant lui (15 contre 22 mai 1987). Le n°1 mondial est revenu d'ailleurs sur l'évolution de sa rivalité avec le Britannique.
Novak, cétait une prestation quasi parfaite ?
Oui, ma meilleure prestation depuis le début du tournoi. C'est ce que j'espérais d'ailleurs. Après les 4 premiers tours qui ont été très longs, au fur et à mesure du tournoi, je joue mieux, je monte en puissance, c'est parfait. Je suis ravi de la façon dont j'ai joué.
Vous avez joué contre un jeune joueur en demi-finale. C'est bien de voir un peu de changement sur le circuit ?
Oui, tout à fait, c'est vrai. Il y avait une ambiance remarquable sur le Suzanne Lenglen. C'est la première fois que je jouais les demi-finales à Roland-Garros sur ce court. Et, à l'évidence, je suis heureux de remporter le match en 3 sets face à un joueur qui était en forme et qui a disputé beaucoup de tournois et de matchs cette année et qui se comporte très bien sur le court et en dehors du court. C'est le fer de lance de la nouvelle génération. Il est très puissant. Il a beaucoup de force, de solidité, de variété dans son jeu. Je suis parvenu à gérer son lift qui est très lourd aujourd'hui. Mais, comme je le lui ai dit à la fin du match, je pense qu'on le verra souvent s'il continue à si bien jouer.
Vous allez peut-être faire le Grand Chelem en carrière. Si vous remportiez Roland-Garros, qu'en penseriez-vous ?
Je me suis mis dans la position dans laquelle je voulais être, en fait. Avec la finale de l'année dernière, j'espérais que la saison sur terre battue serait couronnée de succès. Mais, moi, ce que j'espère, c'est réussir ici. Lorsque je parle de Roland-Garros au début de la saison, c'est un objectif majeur. Donc atteindre la finale à nouveau, c'est super. Je me donne la possibilité de soulever le trophée. Pour changer, c'est bien d'avoir une journée de repos demain. Cela va me permettre de récupérer, d'avoir un supplément d'énergie. Dimanche, je vais tout donner, comme d'habitude.
Murray vous a battu à Rome (avant Roland-Garros), également à Toronto, au Canada. Est-ce que vous pensez avoir l'ascendant psychologique sur lui ?
Récemment, lors des 12 derniers mois, nous nous sommes rencontrés 3 fois, je l'ai battu 2 fois. Nous avons disputé 2 finales (Madrid puis Rome), une finale chacun remportée. Je pense que c'est l'un des joueurs qui essaie de s'améliorer sans cesse. Moi aussi, d'ailleurs, j'essaie de m'améliorer. Je me souviens, lorsque nous avons joué ensemble pour la première fois, nous avions 11 ans. À cette époque, si l'on avait su qu'on rivaliserait à ce niveau-là, on aurait signé tout de suite. Cette rivalité a évolué au fur des années. À mes yeux, je ne pense pas que j'aurai l'avantage lorsque je rentrerai sur le court ou, si j'ai l'avantage, ce sera d'un tout petit pourcentage. Il est en forme. À Roland-Garros, nous n'avons pas disputé beaucoup de matches, mis à part l'année dernière un match en 5 sets (victoire Djokovic en demies). On verra. Bien sûr, pour nous, il y a la possibilité de soulever un nouveau trophée du Grand Chelem, pour moi et pour Andy. Il y a une certitude, en tout cas, avec Andy, ce sera une empoignade physique, c'est toujours le cas avec Andy. C'est pour cela que la journée de repos va me faire du bien.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à Roland-Garros.