Tennis. ITW - Gilles Simon : "L'OM va battre le PSG ce soir"
Par Nastassia DOBREMEZ le 26/02/2017 à 18:07
Gilles Simon s'est incliné en quarts de finale à l'Open 13 Provence, battu par le futur tenant du titre, Jo-Wilfried Tsonga (6-4, 6-1). En marge de cette performance, le 23e mondial s'est longuement confié à la Provence, sur des sujets très variés : le football, le climat de tension qui règne en France à cause de la menace terroriste élevée, ou encore la délocalisation du tournoi de Nice, dont il est originaire, à Lyon. Extraits choisis.
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"Je n'irai pas à Lyon"
En novembre 2016, on apprenait que Lyon allait accueillir un tournoi ATP 250, du 20 au 27 mai 2017, pour la première fois depuis huit ans, en remplaçement de l'étape niçoise, qui se disputait une semaine avant. Gilles Simon s'est montré très déçu de ce changement : "C'est triste. Je suis triste. C'est un tournoi que je voulais jouer et gagner. J'ai essayé hein ! J'ai joué presque toutes les éditions sauf la première. [Il a été quarts de finaliste en 2013 et 2016, puis demi-finaliste en 2012 et 2014]. On retourne à Lyon, qui est une ville très sportive aussi, où on avait un tournoi assez prestigieux. Mais la date est compliquée, avec Roland-Garros derrière et les Masters... Du coup, je pense que je n'irai pas".
"L'OM va battre le PSG dimanche"
Autre thème abordé : la Ligue 1, avec le prochain classico OM - PSG, qui aura lieu au stade Vélodrome, ce dimanche, à 21 heures : "À la base je ne suis pas foot, mais sinon je suis plus OGC Nice, puis OM. Je sais que Paris vient de faire un vilain 0-0 [contre Toulouse] et que l'OM joue de mieux en mieux alors je vois une victoire de l'OM ! Si je suis encore là, j'irai au stade".
"Je n'aime pas le gâchis et j'en vois beaucoup"
Enfin, plus grave, Gilles Simon est revenu sur la série d'attentats qui a frappé la France ces deux dernières années. Notamment à Nice, sur la promenade des Anglais, le 14 juillet 2016 : "Mais ça ne m'impacte pas forcément parce que c'est à Nice, ça m'impacte parce que c'est en France, quand on est attaqués. [...] Ça fait forcément une boule au ventre et, à chaque fois, on s'inquiète". Et d'élargir au climat général dans l'Hexagone : "Ce n'est pas joyeux. Je regarde ça de près car ça m'intéresse. Je m'intéresse à beaucoup de choses, énormément à la politique, à la vie en général. Je réfléchis beaucoup. Je n'aime pas le gâchis et j'en vois beaucoup. Il y a moyen de faire beaucoup mieux et ce n'est pas fait. Je trouve ça dommage".