Tennis. ITW - Jack Sock : "Quand on veut vraiment quelque chose !"
Par Thibault KARMALY le 05/11/2017 à 19:07
Jack Sock l'a donc fait ! À 25 ans, l'Américain a remporté ce dimanche le Rolex Paris Masters et a mis fin à la magnifique semaine de Filip Krajinovic (25 ans, 77e mondial) en s'imposant en trois manches (5-7, 6-4, 6-1) et un peu moins de deux heures de jeu en finale. Classé au 22e rang mondial, le joueur originaire du Nebraska soulève ainsi son tout premier trophées en Masters 1000, décrochant ainsi le plus gros titre de sa carrière en simple et les quelques 853 430 euros promis au vainqueur. De plus, Jack Sock s'octroie par la même le dernier ticket qualificatif pour le Masters de Londres, dépassant sur le fil l'Espagnol Pablo Carreño Busta à la Race. La réaction en intégralité de l'Américain en video ci-dessous.
Vidéo - Jack Sock : "Quand on veut vraiment quelque chose..."
Premier titre en Masters 1000, vous allez devenir neuvième mondial. Vous allez partir pour Londres avec un bon chèque bien élevé !
Oui, effectivement. En plus, mon équipe favorite de NFL a gagné chez moi. Donc c'est génial. Je ne peux pas décrire ce qui m'arrive. Je n'ai pas vraiment intégré d'ailleurs. Vu ce que j'ai surmonté après le premier match où j'étais loin derrière et toutes ces victoires après, c'est une réalisation absolument remarquable. Je suis fier de moi, d'avoir gagné ces matches et vraiment je remercie considérablement toute mon équipe, ma famille de m'avoir aidé tout le long de ma carrière.
Quel a été le match le plus difficile pour vous cette semaine ?
Le premier, c'est certain. Et sans doute aujourd'hui aussi pour des raisons différentes. Je ne me sentais pas très bien au premier tour sur le plan du tennis. Je n'avais pas de bonnes sensations. Mais en fait ça a été un des meilleurs matchs parce que j'ai réussi à rester dans le match et a finalement gagné. Aujourd'hui, j'étais très excité de jouer, j'ai eu du mal à dormir. Quand on veut vraiment quelque chose autant, j'ai réussi à retrouver mon énergie au deuxième set pour renverser la situation.
Il y a une semaine, où en étiez-vous ? Quel était votre niveau de tennis avant le début du tournoi ?
Ces derniers six mois ont été assez inégaux, entre janvier et mars, je me sentais bien. Je jouais très, très bien et puis, à partir de ce moment-là, du mois de mars, la saison a été beaucoup plus difficile. A l'entrée du tournoi cette semaine, je n'avais aucune idée de ce qui pouvait se passer. Je me disais que c'était la dernière semaine. Après j'ai du repos devant moi et donc il va falloir prolonger, jouer un peu plus, encore deux semaines, c'est incroyable !
Jack Sock se proclama campeón del Master 1000 de #Paris luego de derrotar a Filip Krajinovic por 5/7 6/4 6/1
— Todo Sobre Tenis (@Tsobretenis) 5 novembre 2017
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Parmi les multiples conséquences de cette victoire, vous allez devenir le premier joueur américain à la finale de Londres, depuis six ou sept ans. Est-ce que vous sentez une pression à cause de cela ?
Non pas du tout ! Je ne pense pas du tout à la position de numéro 1 américain, c'est vous qui en parlez. Moi personnellement, que je sois numéro 1 ou numéro 2, cela m'est égal, on est tous bons amis entre nous. On se motive les uns et autres. On essaie de monter le plus possible ensemble. Donc je me retrouve maintenant à Londres... Je ne m'y attendais pas, je n'ai pas de pression, je vais jouer au maximum mon jeu et essayer de profiter de tous ces moments !
Il y a peut-être trop de premières fois avec cette victoire, trop de joie ?
Oui, quand le dernier point s'est terminé, il y avait beaucoup de choses qui me passaient par la tête. Il y avait beaucoup de choses en jeu aujourd'hui. Alors je vais essayer d'en profiter l'une après l'autre avec mon équipe, ma famille. Je vais me souvenir de cette semaine et je me rendrai compte que cette victoire au premier match si difficile a eu des conséquences énormes.
Qu'est-ce que vous allez faire après quelque chose comme ça ?
Je vais prendre un peu d'eau avec des glaçons et aller me coucher !
Au premier match, vous étiez mené 5-1, c'est ça ? Est-ce que vous vous souvenez comment vous renversez la situation ?
À ce moment-là, je pensais à mes vacances qui arrivaient bientôt ! Et bien sûr Carlos jouait très bien. Il jouait bien depuis Vienne. Je savais que j'avais mes chances et parfois, je n'arrive pas à convertir mes chances, mais j'ai essayé d'être plus agressif, de raccourcir les points, d'attaquer mes coups et après, j'avais deux breaks de retard, j'ai remonté jusqu'à 5 partout. Et là, je me suis dit : « Là, il faut finir ce set ! ».
Quand vous parlez de « lâcher vos coups », est-ce que vous pensez que l'attaque est la principale caractéristique de votre jeu ?
Je ne pense pas nécessairement devoir attaquer tout le temps. Bien sûr j'ai une vitesse, c'est un de mes avantages, une force dans mes coups. Bien sûr, j'ai un bon coup droit et j'ai réussi à breaker grâce à ce coup droit et grâce à mon revers. La première chose que j'essaie de faire, c'est attaquer. J'essaie de monter à la volée si je peux, mais je suis capable aussi de bien défendre, de travailler du fond du court, de ramener des balles, ça c'est une autre partie aussi qui est possible.