Tennis. ITW - Gicquel : "On peut viser Paire, Chardy pour Rennes"
Par Harry HOZÉ le 01/12/2016 à 17:48
Vidéo - Marc Gicquel : "La Bretagne me tient à coeur"
A 39 ans, Marc Gicquel est encore un peu joueur de tennis – il vient de battre Maxime Janvier en Interclubs – tout en étant passé de l’autre côté de la vitrine ayant raccroché les raquettes en 2014. Reste que Marc Giquel n'a jamais vraiment quitté le monde du tennis. Entraîneur de Nicolas Mahut, puis d'Adrian Mannarino, celui qui est également l'ambassadeur de l'Open de Quimper depuis 2013 assurera un nouveau rôle dès la saison prochaine : il sera directeur sportif de l'Open de Rennes. Il explique au micro de Tennis Actu son rôle de directeur sportif de l’Open de Rennes, qui se tiendra à une nouvelle date, pendant la deuxième semaine de l’Open d’Australie.
Marc, racontez-nous votre parcours…
Cela fait trois ans que je bosse avec Matthieu Blesteau et Arzel Mevellec sur le Challenger de Quimper. Ils m’ont mis dans la boucle pour Rennes. Mon rôle ne change pas : je fais la relation entre les joueurs et l’ATP. Et j’essaie de concocter un beau plateau.
Concrètement, le tournoi dispose d’une enveloppe financière pour attitrer des bons joueurs sous forme de garanties…
Exactement. La priorité va sur les bons joueurs français. Je ne vais pas citer de noms mais on peut viser Paire, Chardy, Benneteau. Sinon, on peut chercher un étranger dans le Top 100, comme Mouilleron l’a fait avec Baghdatis et Youzhny. Pour les gens, ce sont des noms qui parlent.
Le tournoi se déroulera pendant la 2e semaine de l’Open d’Australie, vous serez donc à l’affût de ce qui se passe à Melbourne…
Oui, on peut récupérer des joueurs éliminés qui voudront se rabattre sur Rennes. La possibilité de faire un circuit français avec Quimper (du 30 janvier au 5 février) puis Montpellier (du 6 au 12 février) est attractive.
Sinon, sur twitter, vous vous faires draguer pour les wild-cards…
Ah oui, Albano Olivetti (rires)… Je ne suis pas le seul décideur pour les wild-cards. J’en discute avec Arzel et Matthieu mais on tombe souvent d’accord. On s’accorde aussi avec la FFT, qui a droit à deux invitations. Mais si un gros joueur étranger se manifeste, il sera prioritaire. Il faut faire tourner le tournoi…
Et coach sur le circuit, comme vous l’avez été avec Adrian Mannarino, c’est du passé ?
Pourquoi pas sur quelques semaines mais voyager ce n’est plus mon truc. Je suis entraîneur à la All In Académie (aux Pyramides). Je suis bien à Paris. J’ai trouvé mon équilibre.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu