Tennis. ITW - Novak Djokovic : "Je ne dois plus faire ça"
Par Clémence LACOUR le 08/01/2017 à 15:59
Novak Djokovic a retrouvé le chemin de la victoire à Doha, après des mois et des mois de disette -son dernier titre remontait à juillet; En conférence de presse, dans des propos rapportés par Tennis World USA, il a confié ses impressions sur ce nouveau titre, qu'il s'est offert au nez et à la barbede l'actuel seigneur de l'ATP : Sir Andy Murray. Il a aussi dû revenir sur la saute d'humeur qui lui a valu d'être sanctionné par Carlos Bernardes. Furieux, il avait lancé une balle dans le public et touché une spectatrice.
Vidéo - Les highligts de la finale de Doha entre Djokovic et Murray
Sur sa performance du jour, Novak Djokovic se montre bien sûr des plus satisfaits : "Cela représente énormément pour moi, les trois derniers mois de 2016, je ne me suis pas senti très confiant, et je n'ai pas été assez constant. Mais une victoire dès le début d'année contre le n°1 mondial, mon plus grand rival c'est un rêve. J'espère continuer comme ça. C'était un match physique : nous sommes très proches. On a ri equand on est allés se serrer la main au filet :si chaque fois qu'on se rencontre, ça donne ce genre de matches, on va passer des moments sympas. Il va falloir faire pas mal d'heures de récupération !"
Novak Djokovic est donc également revenu sur ce fameux fait de match qui aurait pu lui coûter bien cher... d'autant que le Serbe avait déjà eu maille à partir avec l'arbitrage au printemps 2016, et notamment avec ce même Bernardes, à Rome. Il n'élude aucunement son erreur, et promet d'être plus vigilent quant à son attitude sur le terrain. "Je ne voulais vraiment pas frapper la balle sur quelqu'un. Je suis chanceux de ne pas avoir été plus lourdement sanctionné. Et c'est malheureux que cet incident se soit produit. Je dois être plus prudent à l'avenir. (...) J'ai fait une erreur et j'en accepte les conséquences. Ce n'était pas intentionnel du tout. Ça arrive que des gens soient touchés par des balles, surtout dans les premiers rangs, sur des services puissants. Ça arrive, ce n'est pas la première fois. Mais c'est quelque chose qui ne doit pas se produire".