Tennis. Jeux Olympiques - Paire : "Les pieds de Simon dans la tête"

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Montré du doigt pour s'être montré réticent à l'idée de participer aux Jeux Olympiques, Benoit Paire (32e) se montre maintenant plus optimiste à 24h des premiers tours comme le relate La Provence."Plus jeune, je regardais les JO avec beaucoup d'intérêt, mais pour être honnête avec vous, je ne peux pas dire non plus que je le faisais pour le tennis. Ceci étant, me retrouver là, aux Jeux olympiques, c'est quand même quelque chose de fort. Malgré une saison un peu en dents de scie, le Français espère pouvoir réaliser de grandes choses dans une compétition forcément plus ouverte avec tous les forfaits qui se sont accumulés."J'espère réaliser un bon coup.Ces dernières semaines, je n'ai pas eu des résultats satisfaisants. Dès lors, je ne suis pas arrivé ici avec un maximum de confiance. C'est compliqué pour moi en ce moment.Actuellement, je manque d'assurance, de repères sur le court et quand on ne gagne pas beaucoup de matches, la spirale est forcément négative. Mais il faut toujours s'en sortir, c'est comme ça. Là, ce sont les Jeux olympiques ; c'est une compétition différente. Je vais essayer de faire de mon mieux et rétablir ma situation. Ce serait super.J'ai fait en sorte de me préparer comme je m'y emploie en vue des autres tournois en espérant que ça tourne enfin en ma faveur." Le Français bien connu pour sa franchise n'hésite pas à pointer du doigt les conditions "pas fameuses" mises en place pour les athlètes "C'est sûr, c'est différent, car le cadre n'est pas le même. On est logés avec plein d'autres athlètes, toutes disciplines confondues. C'est loin d'être parfait à ce niveau-là. On dort ainsi à six dans un appart' doté de trois chambres. Moi, par exemple, je dors avec Gilles (Simon) et j'ai ses pieds dans ma tête ! Ce n'est pas facile, mais on fait avec." Benoit Paire évoque également son prochain adversaire, le Tchèque Lukas Rosol "Cette année, je l'ai déjà joué à trois reprises : il m'a battu deux fois ; ça va être compliqué. Avec lui, on a affaire à un adversaire qui frappe très fort. Quand il est en confiance et quand il joue bien, il peut être très difficile à battre. Mais je crois en mes chances, car je sais que je l'ai déjà battu. J'espère aussi que je vais surtout retrouver mes sensations ; c'est ça le plus important.Dès le lundi 15 août, il faudra être à Cincinnati pour entamer un Master 1000. D'un certain côté, c'est frustrant, car on ne pourra pas profiter de ces Jeux en dehors de notre tournoi."