Tennis. Justice - L'ex-épouse d'Amélie Mauresmo condamnée pour harcèlement mi-février
Amélie Mauresmo a vécu des moments compliqués dans sa vie personnelle mais elle a remporté une bataille ce mardi. La directrice de Roland-Garros, en plein divorce, accusait son ex-épouse, Marie-Bénédicte Hurel, de harcèlement. Cette dernière était mariée depuis 2021 et est mère de deux enfants avec l'ancienne numéro 1 mondiale. L'an passé, la patronne de Roland a décidé de divorcer et la situation a dégénéré selon elle. Mauresmo, réfugiée chez sa nouvelle partenaire, reprochait à son ex-compagne des humiliations, du chantage et des insultes. Ce mardi, le tribunal de Bayonne a condamné Marie-Bénédicte Hurel à quatre mois avec sursis et à une interdiction de rentrer en contact pendant deux ans avec Amélie Mauresmo, tout comme de se rapprocher de son domicile tout comme celui de sa nouvelle compagne.
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10 mois de prison avaient été requis
Le procès avait eu lieu le 25 janvier à huis clos, à la demande l'avocate d'Amélie Mauresmo, et après trois heures de séance, le procureur de la République, Jean-Claude Belot, avait requis dix mois de prison avec sursis à l'encontre de Marie-Bénédicte Hurel. Il faut noter qu'une incapacité totale de travail (ITT) de dix jours avait été prescrite à l'ancienne joueuse, âgée de 44 ans. France Bleu avait rapporté également la défense de Marie-Bénédicte Hurel. Selon son avocat, Thierry Sagardoytho, " les SMS contestés ne relèvent pas du tout du harcèlement, mais de la simple discussion sur la gestion du quotidien". L'avocat avait dénoncé une "instrumentalisation d'une plainte artificielle dans la perspective du divorce". Assez convaincant pour avoir moins de dix mois mais pas assez pour innocenter sa cliente.