Tennis. Laver Cup - Frances Tiafoe : "J'ai eu l'impression d'être Roger Federer"
La nouvelle édition de la Laver Cup continue ce samedi à Berlin. Après la première journée, il y avait une égalité parfaite : 2-2. La Team World avait repris l'avantage samedi en début d'après-midi grâce à Frances Tiafoe. Daniil Medvedev avait pourtant bien débuté en prenant le premier set contre Tiafoe, une de ses victimes préférées sur le circuit (5 v, 1 d). Mais l'Américain n'a pas baissé les bras et s'est sublimé dans les conditions particulières de la Laver Cup pour l'emporter au super tie-break (3-6, 6-4, 10-5).
Vidéo - Roger Federer a tapé la balle à Berlin cette semaine
"Federer, c'est un type formidable"
"J’ai bien joué aujourd’hui ! J’ai pris du plaisir sur le court, pour mon équipe. J’ai trouvé du rythme dans le deuxième set et j’ai eu l’impression d’être Roger Federer sur le court aujourd’hui," a lancé Tiafoe sur le court. En conférence, l'Américain est revenu sur ce petit clin d'oeil. "C'était une blague parce que je l'avais vu là-bas. Il plaisante toujours avec moi à chaque fois que nous nous rencontrons, c'est un type formidable. Je me devais donc de lui en parler. C'est aussi son événement, alors j'ai pensé que ce serait une belle attention."
.@FTiafoe regains the lead in Berlin for Team World.#LaverCup pic.twitter.com/p34EJ4pqZk
— Laver Cup (@LaverCup) September 21, 2024
Demi-finaliste à l'US Open, Tiafoe est en confiance. "Je savais qu’avec le tennis que je joue en ce moment, je pouvais le faire ! Mais ce n’est pas facile de battre Daniil sur cette surface. Quand je prends du plaisir, je sais que je suis un joueur dangereux. La seule chose qui compte, c'est le moment présent. Tous les résultats passés, ce que nous avons fait, n'ont pas d'importance. Je joue l'un des meilleurs tennis de ma vie, j'ai atteint une finale de Masters 1000 et une demi-finale de Grand Chelem. J'ai une mentalité de travail qui me pousse à accepter les choses telles qu'elles sont, à me battre, à donner le meilleur de moi-même et à voir ce qui se passe. Si vous regardez toujours en arrière, c'est comme si vous essayiez de gravir le Kilimandjaro."