Tennis. Open d'Australie - Emma Raducanu, prudente : "On m'a donné un spray mais..."
Par Alexandre HERCHEUX le 10/01/2025 à 13:45
Lors de la première semaine de la saison, Emma Raducanu s'était retirée quelques heures avant son match à Auckland face à la jeune mais talentueuse américaine Robin Montgomery, en raison d'un "problème au dos". Depuis, la Britannique a pris le temps de récupérer et tout va visiblement mieux. Avant de débuter l'Open d'Australie 2025 contre Ekaterina Alexandrova, la jeune joueuse a rassuré ses fans. En forme physiquement, elle est ambitieuse et compte bien se montrer dans le premier tournoi du Grand Chelem de la saison.
Vidéo - Emma Raducanu avant de démarrer l'Open d'Australie
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"J'ai eu un spasme et c'est tout. Il a fallu un certain temps pour qu'il disparaisse"
"J'ai eu un bon bloc d'entraînement à Londres avant la Billie Jean King Cup et après le match. Un matin, en m'échauffant, je me suis penchée pour faire mes lacets et j'ai eu un spasme. J'ai eu un spasme et c'est tout. Il a fallu un certain temps pour qu'il disparaisse. J'ai déjà eu des spasmes dans le passé et, en général, ils disparaissaient en quelques jours, mais celui-ci m'a gêné pendant deux semaines. J'ai dû manquer plusieurs séances d'entraînement avant de partir. Maintenant, je me sens bien et je crois que je peux donner le meilleur de moi-même, bien m'entraîner et continuer comme ça", a-t-elle dévoilé.
"Quelqu'un m'a donné un spray antiseptique naturel pour essayer de soulager les piqûres. Je n'ai pas voulu le prendre"
Raducanu a également évoqué les affaires de dopage. La Britannique a même avoué avoir reçu un spray et ne pas l'avoir utilisé, dans le doute. "Nous sommes probablement tous assez sensibles à ce que nous embarquons, à ce que nous utilisons. Hier, par exemple, j'ai été piqué par je ne sais quoi, des fourmis, des moustiques ou autre chose. Je suis allergique, je suppose, elles ont gonflé et se sont enflammées. Quelqu'un m'a donné un spray antiseptique naturel pour essayer de soulager les piqûres. Je n'ai pas voulu le prendre. Je ne voulais pas le vaporiser. Je suis restée là, la cheville et la main enflées. Je me suis dit : « Je vais endurer parce que je ne veux pas prendre de risque ». C'est quelque chose qui nous concerne. Nous sommes tous dans le même bateau. Je pense qu'il s'agit de gérer au mieux les facteurs contrôlables. Si quelque chose se passe hors de notre contrôle, il sera un peu difficile d'essayer de le prouver." Les affaires Swiatek et Sinner ont sans doute "vacciné" beaucoup de joueurs sur le circuit...