Tennis. Open d'Australie (J) - Arthur Cazaux : l'atypique et "sa première fois"
Par Alexandre HERCHEUX le 01/02/2020 à 20:00
Si la déception est sans doute le sentiment dominant dans la tête d'Arthur Cazaux, le jeune Tricolore peut être fier de son parcours. Battu en finale de l'Open d'Australie Juniors par son compatriote et ami Harold Mayot, le Montpellierain a tout de même réussi à montrer un très beau visage à Melbourne et surtout s'affirmer comme l'un des membres du renouveau du tennis français. Le jeune homme a été reçu en conférence de presse après sa défaite, où il s'est exprimé sur sa finale. "C’est toujours difficile de jouer contre un camarade, mais il était trop fort aujourd’hui, et je le félicite. Il était plus solide que moi, j’ai fait beaucoup de fautes et je n’ai pas trouvé les clés pour gagner le match. J'étais peut-être un peu fatigué mais ce n’est pas pour cela que j’ai perdu. Il a simplement mieux joué."
Vidéo - De Melbourne à l'Open 13, Arthur Cazaux garde le sourire !
Questionné à propos de la grandeur de l'événement, le Montpelliérain a répondu : "C’était la première fois que je jouais sur un aussi grand court, j’étais heureux et excité de jouer sur ce court. C’était une bonne expérience pour moi, et c’était aussi une chance de jouer sous les yeux du président de la Fédération qui était présent." Enfin, il est revenu sur ce qui l'attend au cours de prochains mois. "Je vais jouer quelques Futures, et j’ai juste appris que j’allais avoir une wild-card pour les qualités de Marseille, d’ailleurs je remercie la fédération."
Pour rappel, Arthur Cazaux a un profil atypique. Comme il l'a expliqué lui-même avant sa finale avec beaucoup de fraîcheur, le Tricolore a été contaminé par le tennis grâce aux exploits de Rafael Nadal alors qu'il avait seulement 2 ans et demi. Une anecdote tout aussi étonnante qu'amusante mais qui a surtout porté chance au jeune joueur. Si son parcours est atypique, c'est parce qu"il a souhaité rester chez lui à Montpellier. A 13 ans, le jeune Français avait l'occasion d'aller à Poitiers pour intégrer le Pôle France. Mais, très attaché à sa famille et notamment à ses parents, le jeune Cazaux avait décidé de rester dans l'Hérault. Un choix pour l'instant payant puisque 5 ans après, grâce à la structure mise en place par ses parents et son coach Julien Gillet, l'espoir français s'est retrouvé en finale de Grand Chelem ce samedi. Invité pour les qualifs de l'Open 13 de Marseille, l'Héraultais aura l'occasion de briller chez les pros.