Tennis. Roland-Garros - Chloé Paquet au 2e tour contre Siniakova : "J'attendais ça..."
Par Timothée THOMAS-COLLIGNON le 30/05/2024 à 10:51
Chloé Paquet avait créé la surprise dimanche au premier tour de Roland-Garros. Opposée à une joueuse très en forme, la Russe Diana Shnaider - 47e et titrée au Trophée Clarins quelques jours plus tôt -, la 139e joueuse mondiale, qui profite d'une invitation octroyée par la Fédération, a maîtrisé son match de bout en bout (6-3, 6-1) pour rejoindre Katerina Siniakova (34e, n°32) au deuxième tour. Une belle performance de la Française, qui pêche habituellement contre les joueuses du Top 50. L'occasion pour elle de rejoindre pour la première fois le 3e tour. La tâche n'est pas facile. En espérant que la Tricolore n'ait pas perdu trop d'x nerveux après la longue attente de mercredi, journée très perturbée à cause de la pluie à l'origine du report de ce match.
Vidéo - Chloé Paquet après sa victoire au premier tour ce dimanche
Retrouvez ici le tableau Messieurs de Roland-Garros 2024
Retrouvez ici le tableau Dames de Roland-Garros 2024
"J'attendais ça depuis 2017"
Chloé Paquet qui n'a jamais fait partie du Top 100 (101e en avril 2022), n'avait plus gagné le moindre match dans le tableau final d'un Grand Chelem depuis sept ans. "C'est une super victoire, ça faisait depuis 2017 que j'attendais de passer le premier tour. Je suis vraiment contente, et surtout, la manière, j'ai vraiment bien géré le match, du premier au dernier point contre une adversaire qui joue bien, qui est en forme en ce moment. Je l'avais énormément préparé ce match avec mon coach. Tactiquement, je savais exactement ce qu'il fallait faire. Je suis vraiment contente que cela ait marché du premier au dernier point."
Chloé Paquet s'impose avec autorité au premier tour de Roland-Garros 😤#RolandGarros pic.twitter.com/Cvirij1qDP
— FFT (@FFTennis) May 26, 2024
"Quand ça se passe bien, pourquoi changer ?"
La Versaillaise, qui travaille avec Stéphane Charret depuis neuf ans, est notamment revenu, après sa victoire, sur la relation qu'elle entretient sur la durée avec son entraîneur. "Cela dure parce que lui me donne vraiment tout ce dont j'ai besoin. C’est moi qui parfois "ne fais pas ce qu'il faut". Je ne peux jamais remettre la faute sur le coach. C'est vraiment ma faute. Changer pour changer, ce n'est pas ce que je veux. Et il me connaît par cœur, j'ai confiance en lui. Je pense qu'il a confiance en moi. On fait du bon boulot. Quand ça se passe bien, pourquoi changer ? [...] Je fais parfois la tête sur le terrain, je n'écoute pas forcément, j'ai un caractère… Mais bon, avec l'âge, je commence à être plus cool."
Tennis Actu