Tennis. Dopage - L'ITIA s'explique : "Dans les deux cas, les règles ont été respectées"
Les cas Jannik Sinner et Iga Swiatek ont fait parler depuis la fin d'année dernière. La Polonaise avait été suspendue un mois en décembre après un contrôle positif à la trimétazidine (TMZ). De son côté, l'Italien, testé positif à Miami en 2024, a trouvé un accord avec l'Agence Mondiale Antidopage avant son audience au Tribunal Arbitral du Sport. Il est suspendu depuis le 9 février jusqu'au 4 mai 2025. Deux cas qui ont fait jaser. De nombreux joueurs et observateurs ont dénoncé un manque de transparence et un traitement de faveur pour Swiatek et Sinner.
Vidéo - Pierre-Hugues Herbert sur le cas Jannik Sinner
"Si nous avions procédé autrement, nous aurions enfreint nos propres règles"
La directrice générale de l'Agence internationale pour l'intégrité du tennis (ITIA) Karen Moorhouse a réagi à cela dans un entretien pour l'AFP. "Je suis très à l'aise et confiante par rapport à la façon dont nous avons géré ce cas. Nous essayons toujours d'être aussi transparents que nous le pouvons tout en respectant les règles. Les questions de communication autour de l'affaire Sinner ont peut-être révélé une mauvaise compréhension de nos règles sur les annonces de tests positifs et de suspensions provisoires : les gens ont cru à tort que nous annoncions des contrôles positifs, alors, qu'en réalité, il s'agissait d'annoncer des suspensions provisoires. Dans les deux cas, les règles ont été respectées : les joueurs ont fait appel de leur suspension provisoire dans le délai de dix jours prévu par nos textes. Et comme leur appel a été couronné de succès, les suspensions provisoires n'ont pas été rendues publiques. Si nous avions procédé autrement, nous aurions enfreint nos propres règles." Pas sûr que cette sortie puisse convaincre tous les acteurs du tennis...