Tennis. Roland-Garros - Fognini : "C'est toujours dur de jouer un ami"
Par Alexandre HERCHEUX le 28/05/2019 à 22:01
Il est l'un des spécialistes de terre battue attendu Porte d'Auteuil. Fabio Fognini, malgré un léger trou d'air dans la trosième manche, n'a laissé aucune chance à son compatriote Andreas Seppi, très loin de son meilleur niveau (6-3, 6-0, 3-6, 6-0). Vainqueur à Monte-Carlo, le Transalpin est en bonne forme et compte bien aller en deuxième semaine à Paris.
Vidéo - Fabio Fognini a battu son copain Seppi au 1er tour à Roland
Si jouer contre un compatriote n'est jamais forcément évident, Fognini a pu profiter d'un Seppi qui est maintenant sur un série de 9 défaites d'affilée sur terre. Présent en huitième de finale l'an passé, le fantasque italien compte sans soute faire parler de lui cette année mais il faudra être costaud car le tableau n'est pas simple. Au deuxième tour, le Transalpin retrouvera Federico Delbonis, un autre spécialiste de la surface. Compliqué surtout que les adversaires potentiels du 12e mondial pourraient être Roberto Bautista-Agut puis Sascha Zverev. La route sera longue...
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Il y a de plus en plus de joueurs italiens dans le top et jouer contre un Italien au premier tour, est-ce moins surprenant, plus commun ?
C'est toujours difficile parce qu'on se connaît très bien. Mais, vous savez, je suis heureux parce que j'ai joué un excellent tennis en particulier le premier set, il était très accroché. Le niveau était très élevé. Je pense qu'Andreas Seppi n'a pas pu faire plus que cela au deuxième set. Au troisième set, il a commencé à jouer super bien. C'est difficile. C'est un très bon ami en plus. C'est toujours difficile en particulier de jouer contre un ami italien.
Votre attitude dans ce tournoi en arrivant en tête de série numéro 9 cette fois-ci, est-ce différent des autres fois ? Votre objectif, vos possibilités sont différentes ?
Je suis ce que je suis. Je suis toujours le même. Donc bien sûr je dois être honnête. Je suis arrivé au meilleur moment de ma carrière. Être tête de série numéro 9, ce n'est jamais facile. Dans le même temps, je sais que je suis l'une des 28 personnes qui veulent faire de leur mieux dans ce tournoi. Dans le même temps, c'est difficile. J'ai un deuxième tour très difficile, je vais me concentrer là-dessus.
À Rome, vous avez perdu, vous avez fait des commentaires sur le tournoi. Comment vous pensez à ce tournoi ? Comment la Fédération le gère ? Il y a eu des plaintes d'autres joueurs.
Je ne vais rien dire sinon ils vont me mettre à l'amende. J'étais très dur à cette époque. Je ne me sentais pas bien, je jouais deux matches très rapidement, cela ne m'a pas aidé au niveau du corps. La deuxième chose, c'est que j'ai parlé avec le directeur du tournoi juste après. Parfois, quand vous êtes comme ça, vous faites quelque chose que la plupart des joueurs pensent. Ce n'est pas la bonne manière. J'étais vraiment très en colère. J'avais perdu. J'avais quelque chose qui m'arrivait de mal chaque semaine. Je suis Italien, notre tournoi est l'un des meilleurs au monde. La nourriture, le site... Quand vous venez en Italie, c'est formidable. J'étais vraiment en colère.
De combien était l'amende ?
Pas grand-chose.