Tennis. Roland-Garros - Kiki Bertens : "Je n'avais plus d'énergie"
Par Adrien BACHY le 29/05/2019 à 20:46
On ne peut parfois pas lutter face au coup du sort. Attendue comme l'une des favorites de cette édition de ce Roland-Garros, Kiki Bertens n'a maheureusement pas pu répondre aux attentes placées en elle. La Hollandaise n'a pas eu d'autre choix que d'abandonner au deuxième tour après seulement quatre jeux disputés. Un coup dur bien sûr pour la joueuse qui a quitté le court Philippe Chatrier en larmes.
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Désolé, mais pouvez-vous parler de ce pourquoi vous avez du arrêter aujourd'hui, et comment vous vous sentiez hier et aujourd'hui ?
Hier je me sentais bien, aucun problème, je me reposais, je m'entraînais, je me sentais vraiment bien, prête pour aujourd'hui. Ce matin, je me suis réveillée, je me suis sentie vraiment malade. J'ai eu une diarrhée toute la journée. Je me suis sentie un peu mieux avant le match. J'ai dormi. Je voulais essayer, mais dès que j'ai commencé à m'échauffer avant le match, cela a recommencé. Donc je n'avais plus d'énergie.
Cela doit être un grand sentiment de responsabilité, que vous vous sentiez si mal, mais que vous soyez quand même allée sur le court.
J'essaye toujours. Vous ne savez jamais ce qu'il va se passer sur le court. Je voulais me donner une chance de jouer, voir ce qui allait se passer. Mais vraiment, c'était mieux, peut-être, de ne pas monter sur le court aujourd'hui.
Par rapport à vos sentiments, repartir d'un tournoi avec une défaite, c'est quelque chose, mais quand vous abandonnez, c'est autre chose. Pouvez-vous parler un peu de la déception ?
Oui, vraiment c'est un mauvais timing. J'ai passé des semaines formidables, et quand vous êtes comme cela, dans un Grand Chelem, vous vous sentez bien. C'est vraiment très énervant. J'espère que je vais me sentir mieux rapidement. Cela va certainement être le cas.
Quel type de conversation vous avez eu avec Raemon, ou d'autres personnes, par rapport à cette décision, ou après le match ?
Ils ne peuvent pas décider pour moi ce que je veux faire. Ils peuvent seulement voir comment je me sens. C'est juste leur opinion. Mais Raemon m'a dit : « Il faut vraiment que tu le sentes toi-même, ce que tu as envie de faire. Si tu ne peux pas prendre la décision, je vais la prendre pour toi. » J'ai dit : « Non, je vais essayer. » Je me sentais un peu mieux avant le match. Dès que j'ai commencé à courir, tout est ressorti.