Tennis. Roland-Garros - Sharapova va plaider sa cause avec la FFT
Par Grégoire DUEZ le 05/03/2017 à 09:20
Le feuilleton entre la Fédération Française de Tennis et Maria Sharapova ne semble qu'au début de ses tractations. Alors que la Russe accumule les invitations pour son retour sur le circuit (elle a été invité notamment au tournoi de Stuttgart, Madrid et Rome), la FFT a refusé d'attribuer une wild-card à la Tsarine pour la prochaine édition du tournoi de Roland-Garros. Une décision qui a pu en laisser certains sceptiques, d'autres satisfaits mais que l'ancienne numéro 1 mondiale entend bien tronquer. Explications.
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Une discussion en vue avec Bernard Giudicelli
Élu nouveau président de la FFT au mois de février dernier, Bernard Giudicelli a mis en avant l'argument de "l'intégrité" pour expliquer la raison du refus de la wild-card à la double lauréate du tournoi en 2012 et 2014. Aucune imprudence ne veut être commise dans cette affaire. Seulement, celle dont la suspension pour dopage prendra fin le 26 avril prochain souhaite exposer ses arguments : "L'agent de Maria Sharapova nous a écrit pour nous demander de discuter. Nous allons la rencontrer, écouter ses arguments et ensuite nous en parlerons avec Guy Forget (directeur de Roland-Garros) et nous prendrons une décision." rapporte Le Matin.
Une situation qui divise les joueuses et joueurs
À l'égard de toutes les invitations déjà reçues par Maria Sharapova pour son retour proche, quelques joueuses et joueurs se sont exprimés à ce sujet. Si Andy Murray juge qu'il devrait être formellement interdit d'attribuer une wild-card à un joueur ou une joueuse dopé, Garbine Muguruza avouait elle son détachement quant à la présente ou non de la Russe sur le circuit. D'autres comme Roger Federer ou Boris Becker ont tenté de temporiser les choses voire à ce que l'on lui donne une seconde chance. Une chose est sûre : son retour n'a pas fini de faire jaser et ne fera pas que des heureux.