Tennis. US Open - Adrian Mannarino : "Une série aussi dure, c'était la 1ère fois"
Il était temps ! Adrian Mannarino, battu lors de ses dix dernières sorties, a renoué avec la victoire ce mardi, à l'occasion du premier tour de l'US Open. Il est venu à bout du Croate Borna Coric en trois sets (7-5, 6-2, 6-3). Mannarino a profité des 50 fautes directes de son adversaire du jour. Le joueur de 36 ans avait connu une tournée sur gazon particulièrement catastrophique, battu d'entrée au Queen's, à Majorque, à Wimbledon, puis Newport, avant de poursuivre sa descente aux enfers sur le ciment américain, à Atlanta, Washington, Montréal, Cincinnati et Winston-Salem. Il rejoint enfin un second tour, et aura toutes ses chances face à David Goffin.
Vidéo - Ugo Humbert après sa victoire au premier tour de l'US Open
Retrouvez le tableau simple messieurs de l'US Open en cliquant ici
"C'était la première fois que je traversais une série aussi dure, je ne savais pas vraiment comment m'en sortir"
"J'en ai bavé pas mal depuis le tournoi de Miami où je me suis blessé, j'ai vraiment mis du temps à reprendre le rythme et à retrouver un niveau de jeu correct", a expliqué Mannarino à L'Equipe. "Je prenais un coup derrière la tête semaine après semaine et pourtant, je ne pouvais pas me plaindre, j'avais des bons tirages, j'avais toujours tout qui était en place pour que je joue correctement mais je n'ai pas réussi à saisir les occasions et il était temps de finir la série. Je suis content de gagner un match. Des questions, je m'en suis posé pas mal. De mon ressenti, c'était la première fois que je traversais une série aussi dure, je ne savais pas vraiment comment m'en sortir, faire des choses un peu nouvelles sans tout changer.
"Quand t'arrives à Cincinnati pour la 15e ou 16e fois c'est dur"
Le Val d'Oisien a ensuite tenté d'expliquer les raisons de ses difficultés. "Cette rencontre à Taïwan a un peu assommé les joueurs qui étaient sur place, ça a été dur d'enchaîner une longue saison. Voilà les années, quand t'arrives à Cincinnati pour la 15e ou 16e fois c'est dur, parfois t'aimerais bien que ça se renouvelle un peu mais ça reste, si je garde un peu de lucidité, un boulot exceptionnel et il faut que j'arrive à prendre un peu de recul pour me rendre compte de ça et en profiter au maximum. Il ne me reste pas beaucoup d'années, j'espère en profiter le plus possible."