Tennis. US Open - Jessica Pegula, enfin en demies : "J'ai trouvé un équilibre"
Et si cet US Open 2024 était celui de Jessica Pegula... L'Américaine a en tout cas franchi un sacré cap. Battue lors de ses six premiers quarts en Grand Chelem, la 6e mondiale a enfin réussi à décrocher une demi-finale en Majeur et de quelle manière. La native de Buffalo a fait chuter la reine Iga Swiatek 6-2, 6-4. Empruntée, Swiatek a commis 41 fautes directes face à une Pegula en feu, qui a désormais remporté 14 de ses 15 derniers matchs. Elle est la joueuse la plus en forme de cet été sans aucun doute. En demies, Pegula affrontera Karolina Muchova. Une magnifique opportunité pour les deux joueuses.
Vidéo - Jessica Pegula en demi-finale de l'US Open 2024
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"Ce n'était pas tant le tour qui comptait, mais le fait de gagner un grand match"
"Ce n'était pas tant le tour qui comptait, mais le fait de gagner un grand match", a confié Pegula en conférence de presse. "Il y a beaucoup d'autres variables, battre la numéro un mondiale, jouer sur le Arthur Ashe, à une heure de grande écoute, essayer d'atteindre une demi-finale, savoir que je suis là, savoir que je joue bien, me donner une très bonne chance. J'ai eu de belles victoires ces deux dernières semaines, donc en même temps, j'étais détendue, sachant que j'étais capable de mener à bien cette tâche. Il y a toujours de la nervosité quand on termine un match."
"Au début de l'année, je pense que j'étais très épuisée, physiquement et mentalement"
Pegula est revenue sur ses différentes blessures et les quelques moments compliqués vécus cette saison. "Après l'Australie, je n'étais pas bien, j'étais épuisée. Je suis tombée malade deux ou trois fois au cours de ces semaines. J'étais vraiment épuisée et mon système immunitaire était un peu affaibli par le stress accumulé ces deux dernières années, les voyages et toutes ces choses. J'ai essayé de prendre davantage soin de mon corps et de me sentir à nouveau bien. Ensuite, j'ai trouvé un nouvel entraîneur, j'ai travaillé sur de nouvelles choses et j'ai trouvé un équilibre avec lui. J'ai bien travaillé à Charleston et à Miami, mais je me suis blessée. Les blessures m'ont donné plus d'envie. Je me suis dit : « Bon, ça craint, je veux jouer, je suis prête ». Je pense qu'un tel revers m'a aidée à revenir à Berlin très fraîche et désireuse de gagner ces matches ; cela m'a encouragée. Bizarrement, tout s'est mis en place. Au début de l'année, je pense que j'étais très épuisée, physiquement et mentalement."