Tennis. US Open - Rafael Nadal : "Je ne veux pas vieillir"
Par Nastassia DOBREMEZ le 05/09/2017 à 08:27
Rafael Nadal (1er) a impressionné ce lundi face à l'Ukrainien Alexandr Dolgopolov (64e) en huitièmes de finale de l'US Open. L'Espagnol s'est imposé en trois sets secs (6-2, 6-4, 6-1). En conférence de presse, il s'est montré très satisfait de sa performance. "J'ai fait un match solide avec très peu d'erreurs. Je n'ai pas vu les statistiques mais j'ai l'impression que je n'ai pas fait beaucoup de fautes directes. Comparé aux autres jours, j'ai été plus calme sur le court. Après c'est vrai que j'ai pu breaker mon adversaire plus tôt. Mais j'étais plus relax, et ce, dès le début de la rencontre. J'avais le contrôle sur les échanges. Peu de balles m'ont surpris. [...] Je joue de mieux en mieux chaque jour. Au prochain tour, je joue un adversaire compliqué, Andrey Rublev. Je vais devoir bien jouer de nouveau". Et de réagir à la question de savoir s'il est difficile de jouer contre un joueur qui n'a rien à perdre, comme Rublev, au tour suivant : "Rublev a une chance de se qualifier pour les demi-finales pour la première fois de sa carrière. Alors il a quand-même un peu à perdre [rires]. Mais je vais vous dire une chose, dans ce sport, tout ce qui compte, c'est la victoire. A la fin de ta carrière, personne ne se rappelle des défaites. Les gens se souviennent des victoires. Tout le monde veut gagner. Et c'est comme ça que ça marche".
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Nadal : "Je suis heureux d'être jeune, je ne veux pas vieillir".
Comment se fait-il que Nadal joue de mieux en mieux au fur et à mesure que la compétition avance ? Est-ce une stratégie ? Réponse du principal intéressé : "Non, non, non. Je ne peux pas choisir. Je ne suis pas aussi bon [rires]. Parfois on joue bien dès le début, parfois non. Bien sûr, c'est mieux si on peut jouer son meilleur niveau dès le début. Mais chaque tournoi est différent. L'important est de s'en sortir. Il faut se battre si les choses ne vont pas dans votre sens. C'est comme ça qu'on a le plus de chances de gagner". Enfin, un journaliste lui a demandé s'il se rappelait de ses 19 ans [l'âge d'Andrey Rublev]. "J'aimerai revenir à cette époque. C'est le meilleur moment. On a encore plein d'années sur le circuit, encore plein de temps devant soi dans la vie. Je préfère avoir 19 ans que 31 ! J'ai toujours voulu être jeune. Même à huit ans, je n'étais pas très content d'avoir neuf ans lors de mon anniversaire. C'est toujours la même chose aujourd'hui. J'ai 31 ans, je ne suis pas pressé d'avoir 32 ans. Je suis heureux d'être jeune, je ne veux pas vieillir. Mais pour le moment, je n'ai pas trouvé le moyen d'arrêter le temps".