Tennis. ATP - Indian Wells - Daniil Medvedev, ironique : "Une demie sur de la terre battue"

Pas de nouvelle finale pour Daniil Medvedev à Indian Wells. Le Russe s'y était habitué après deux défaites face à Carlos Alcaraz en finale lors des deux précédentes éditions. Cette fois, le n°6 mondial a échoué dans le dernier carré, battu par un Holger Rune en pleine possession de ses moyens (7-5, 6-4). Le tournoi du Russe aura été particulier entre des conditions venteuses, un match fou contre Arthur Fils en quart de finale, et des critiques interminables envers la lenteur du court. Un dernier sujet qu'il a encore alimenté samedi soir.

Vidéo - Daniil Medvedev, croqué par Holger Rune samedi soir

Retrouvez ici le tableau du Masters 1000 d'Indian Wells

"Pour les conditions dans lesquelles je joue, c'est un bon résultat"

"Le bilan est 100% positif" a commenté Daniil Medvedev au média russe Championnat après son élimination. "En fait, je n'ai pas vraiment de tournois préférés, à moins que les balles ou les courts ne changent. Je fais toujours mon maximum. Parfois, ce maximum est un peu en dessous de mes capacités. Je suis alors frustré. Ici, d'une certaine manière, j'ai atteint les demi-finales sur un court en terre battue. Au fond, j'aurais pu faire mieux, mais c'est un bon résultat. Pour les conditions dans lesquelles je joue, c'est un bon résultat. J'espère que ce sera mieux à Miami."

Des conditions critiquées depuis dix jours

Le court semble lent à Indian Wells. Le premier à s'en plaindre, comme souvent, c'est Daniil Medvedev, sans langue de bois. "J'aime Indian Wells, mais les courts semblent presque plus lents qu'avant, très lents" commentait le Russe avant même son premier tour, avant d'insister après ses deux premières victoires. "La surface est lente, quel que soit l'indice de vitesse ou le paramètre utilisé. Il est lent, quoi qu'en disent les gens, et on peut voir dans les matches à quel point les joueurs ont du mal à frapper un coup gagnant." Jusqu'au bout, le double finaliste en titre aura évoqué le sujet. Verra t-il le positif à cette lenteur, à l'approche de la saison sur terre battue ?