Tennis. Wimbledon - Muguruza : "Envie de danser avec Federer"
Par Clémence LACOUR le 15/07/2017 à 19:21
C'est une Garbine Muguruza heureuse qui est arrivée en conférence de presse après sa victoire nette et sans bavure à Wimbledon (7-5, 6-0), sur la soeur de sa rivale lorsqu'elle fut finaliste malheureuse en 2015. L'Espagnole, qui a retrouvé la gagne, attend à présent son futur cavalier. Avec qui rêve-t-elle de danser ? C'est La Tribune de Genève qui a traduit les propos de l'Espagnole.
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Avec qui rêvez-vous de danser dimanche pour la soirée de clôture ?
Vous êtes sérieux ? (Rires) Allez, je rêve de danser avec Roger Federer… Et pourtant, j’aime bien Marin Cilic aussi… Mais j’ai envie de voir si Roger est aussi élégant comme danseur…
Quel a été votre sentiment devant le mur où sont gravés tous les noms des vainqueurs ici ?
Ca a été incroyable. J’ai toujours regardé le mur des lauréats avec admiration et respect. Alors je ne voulais pas perdre une nouvelle finale ici, car je sais quelle est la différence entre échouer et gagner. Je suis tellement heureuse maintenant !
Vous n'avez pas été à la fête à Eastbourne, cela n'a pas influé sur votre confiance ?
Eastbourne fut une courte expérience pour moi car je n’y ai vraiment pas bien joué. Mais j’avais été solide la semaine d’avant. cela m’a aidé. Sans compter que je me suis toujours présentée dans des tournois du Grand Chelem avec un surplus de motivation. Depuis que j’ai perdu la finale en 2015 ici, j’ai toujours voulu revenir pour m’imposer. Je voulais changer le cours de l’histoire. Je savais que j’étais bien préparée pour cette édition et j’ai joué de mieux en mieux dans cette quinzaine. A chaque match, j’ai franchi un niveau".
Eh bien honnêtement, je fais ce que je peux. Il n’y a, je crois, pas de recette miracle. Je suis nerveuse à chaque match et je crois que c’est une bonne chose. Mais ici, je ne sais pas pourquoi, une fois que j’entre sur le court, je me sens bien. Sans doute car c’est en réalité l’endroit où je rêve d’être, le genre de lieux qui me poussent à m’entraîner doublement. C’est sur ce genre de court que je joue mon meilleur tennis. Non, effectivement, et je dois dire que je n’aimais pas vraiment ça, au début. J’ai longtemps souffert en jouant sur gazon, je n’arrivais pas à m’y faire. J’ai tout de même fini par comprendre que c’était à moi de m’adapter à cette surface, pas d’espérer que ce soit le contraire! Une fois que j’ai disputé Wimbledon, mon état d’esprit a changé, parce que j’ai compris que mon jeu pouvait s’exprimer à merveille sur herbe.