Tennis. Wimbledon - Pouille : "Ça a toujours payé jusqu'à présent"
Par Grégoire DUEZ le 06/07/2016 à 11:14
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Qualifié pour la première fois de sa carrière pour les quarts de finale dans un Grand Chelem, Lucas Pouille peut savourer. Tombeur de Bernard Tomic (N°19) en huitièmes de finale à Wimbledon en 2h59 et cinq sets (6-4, 4-6, 3-6, 6-4, 10-8), il affrontera Tomas Berdych (N°10) ou Jiri Vesely et tentera de rallier le dernier carré à Londres. Il s'est confié au micro de TennisActu.
Lucas, vous devez être très heureux après cette victoire contre Tomic ?
Là c'est sûr, je suis très heureux d'être sorti vainqueur de ce match. Ca a été long, intense avec beaucoup d'occasions de break que je n'arrivais pas à faire et c'est lui qui se détache dans le 5ème mais je parviens à revenir. On tient et il n'y a que des jeux de service plutôt faciles ensuite. Quand j'ai eu l'occasion de breaker à 8 partout, je n'ai pas hésité et j'ai tiré un très bon passing. Physiquement, je sentais qu'il était moins bien que moi et qu'il fallait continuer à mettre de l'intensité et à passer des premières et j'y suis parvenu.
Sur la balle de match, vous vous écroulez de joie sur le terrain. A quoi avez-vous pensé ?
A rien (Rires). Je n'ai même pas pensé au fait que j'étais qualifié pour les quarts de finale. Si ça avait été le premier tour, ça aurait été la même chose. Quand je vois la balle sortir, je suis heureux et je sais même pas si à aucun moment je n'ai pensé à ce que j'allais faire si je gagnais. C'est venu tout seul.
A la Fédération, on entend le mot "projet" qui revient régulièrement quand on parle de vous. Pouvez-vous nous en parler ?
Le truc c'est d'être au clair dans sa tête. Une fois qu'on l'est, on peut mettre tous les moyens pour y parvenir. Je sais que je vais tout faire, m'investir le plus possible. Tout n'est pas encore parfait, dans la structure on peut encore mieux faire et amener peut-être d'autres personnes. Quand on voit Zverev, il est structuré depuis beaucoup de temps. Ça coûte de l'argent, certes, mais on a pas le choix pour arriver au plus haut niveau. Par exemple, Raonic, ils sont tous autour de lui, il a fait un excellent début d'année et il est aussi en quarts à Wimbledon. Quand j'étais à l'INSEP, il fallait déjà prendre un kiné. Après, il y a eu un préparateur physique avec moi. C'était important et si j'arrive désormais à gagner des matchs comme aujourd'hui contre Tomic, c'est grâce à tous les changements qu'on a fait ces derniers mois aussi. Ça a toujours payé jusqu'à présent.
Propos recueillis par la rédaction de TennisActu, à Wimbledon.