Tennis. WTA - Caroline Garcia éjectée du Top 100 ce lundi : une première depuis...
Il y a urgence chez les Bleues. Si le tennis français du côté des hommes retrouve de belles couleurs avec les montées en puissance d'Arthur Fils, Ugo Humbert et Giovanni Mpetshi Perricard notamment ainsi qu'avec la magie de Gaël Monfils, malgré ses 38 ans, le constat est terrible chez les dames. En effet, à l'issue du WTA 1000 de Miami, Caroline Garcia va quitter le Top 100, une première depuis son entrée en juin 2013, il y a presque douze ans. Cela signifie qu'à partir de lundi, il n'y aura plus qu'une seule Tricolore dans les 100 : Varvara Gracheva, ex-Russe naturalisée en 2023.
Vidéo - Julien Benneteau sur les difficultés des joueuses françaises
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Garcia chute encore, Gracheva dernière survivante
Les temps sont durs. Alors que le tennis féminin français pouvait compter sur la présence de Caroline Garcia dans le Top 100 depuis plus de dix ans, la Lyonnaise, montée jusqu'à la 4e place mondiale, ne cesse de chuter au classement. Battue au deuxième tour à Miami par Iga Swiatek, elle va perdre les points de son quart de finale acquis l'an passé et pointera à la 101e place lundi, laissant Varvara Gracheva comme dernière Française membre du Top 100. La joueuse de 24 ans, naturalisée en 2023, sera donc de loin la n°1 Française malgré sa modeste 65e place au classement.
Dix Françaises dans le Top 200
Tout n'est pas perdu pour autant. Lundi, on comptera six Françaises entre la 100e et la 136e place : Caroline Garcia, Diane Parry, Chloé Paquet, Léolia Jeanjean, Elsa Jacquemot et Clara Burel. Trois autres se situeront entre la 150e et la 200e, Jessika Ponchet, Selena Janicijevic et Manon Leonard. La tournée sur terre battue permettra-t-elle aux Tricolores d'améliorer ce bilan ?
Benneteau : "On paie ce qui n’a pas été mis en place depuis 15 ans"
Pour Tennis Actu, Julien Benneteau, capitaine de l'Equipe de France de Billie Jean King Cup, avait parlé de ces difficultés en février. "De manière globale, on paie ce qui a été mal fait ou pas fait il y a quelques années. Ce n’est pas le travail des trois, quatre dernières années. On paie ce qui n’a pas été mis en place depuis 15 ans. Dans la formation, la reconnaissance du tennis féminin, sa valorisation. La valorisation des joueuses et des encadrants. Je pense que certaines personnes ont été mises en place par défaut. D’autres ne sont plus là alors qu’ils avaient une légitimité et une expérience. Il y a tout un tas de choses qui ont conduit à cette situation. Il faut se poser les bonnes questions maintenant, sur différents sujets, mais aussi à différents niveaux, en classement et en âge. Réfléchir à ce qu’on doit proposer, ce qu’on doit rendre obligatoire. En sachant, que tout ça prend pas mal de temps."