Tennis. ATP - Shanghaï - Gasquet répond aux critiques de Federer
Par Pauline HELOUIN le 14/10/2017 à 12:26
Rappel des faits, : après sa victoire convaincante en huitièmes de finale du Masters 1000 de Shanghaï sur Alexandr Dolgopolov en deux sets (6-4, 6-2). Roger Federer avait confié à un journaliste local tout le bien qu'il pensait du système français : "Je ne sais pas comment est la presse ici, si on les laisse travailler ou si on en fait des stars trop tôt comme ça se passe dans d'autres pays. En France par exemple, je pense qu'ils en font trop et trop vite avec les joueurs, et du coup ils deviennent... Ça m'ennuie de dire trop gâtés, mais un peu trop satisfait trop tôt au lieu de finir leur développement à chaque étape du parcours."
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Un petit tâcle qui peut nous faire penser au cas de Richard Gasquet (à 9 ans, il faisait la Une du magazine mensuel Tennis Magazine). D'ailleurs, les deux joueurs se sont rencontrés en quarts de finale du tournoi et c'est le Suisse qui a remporté le match en deux sets (7-5, 6-4). Dans les colonnes du Parisien, Richard Gasquet a répondu aux critiques de Roger Federer qui trouvaient les "joueurs français trop gâtés pour gagner". Le Français ne veut pas polémiquer, il souhaiterait que les médias français soutiennent plus les tennismans français : "Essayons d'être positifs car y'en a marre d'entendre toujours les mêmes choses. Il y en a plein le cul d’entendre tout le temps : "lui n'y arrive pas..."." Le Bitterrois reconnaît que le fait d'être fort très jeune amène une médiatisation. Il aurait toutefois voulu être quand même mieux encadré, même s'il n'a pas réussi à être n°1 mondial : "C'est de ma faute. Il faut arrêter avec les excuses. C’est normal que les médias et le public aient envie qu’on fasse mieux.", déclare-t-il. Il admet qu'il y a de l'attente de la part des médias et du public mais que c'est aussi aux joueurs de se motiver. Quand le journaliste lui demande s'il va en parler avec Roger Federer, il répond : "Non, pas du tout ! Il s'en fout, Roger... Il a gagné 19 Grand Chelem, il n'en a quasiment rien à faire (rires)".