Tennis. Coupe Davis - Gilles Simon : "La France n'a pas la Baraka"
Par Mathieu GRUBIUS le 01/09/2016 à 13:51
Vidéo - ATP/WTA - L'US Open 2016 à suivre sur TennisActu.net
Alors qu'il arrivait face au Tchèque Radek Stepanek au premier tour de l'US Open, sans grande certitude, Gilles Simon a très bien géré son match de mardi. Auteur d'un premier set très sérieux où il a breaké à trois reprises son adversaire, le Français a déroulé ensuite en un peu moins de deux heures 6-3, 6-1, 6-4. et affrontera ce jeudi l'Italien Paolo Lorenzi comptant pour 2e tour. Il est revenu en conférence de presse sur son rôle en Coupe Davis et l'apport de Yannick Noah.
Gilles Simon tu avais été cinquième homme en République Tchèque, mais on avait senti que tu avais été très précieux sur le banc en donnant beaucoup de conseil à Loic Courteau qui lui retransmettait à Yannick Noah. Comment a tu ressentis ton rôle ?
J'essaye juste de faire mon maximum à la place qui est la mienne, je vous cache pas que ce n'est pas mon objectif d'être cinquième, ce n'est pas toujours agréable et je crois que je suis celui qui l'a fait le plus souvent. Je pense qu'a ce moment-là c'était mon rôle d'apporter le plus possible, Jo-Wilfried Tsonga avait beaucoup de mal sur le terrain, il avait été très courageux car il avait eu des matchs très difficile avec des sensations qui n'étaient pas bonnes. Il perd en cinq sets le premier match et le second il renverse un match en quatre sets. J'ai déjà joué et j'ai regardé et je sais comment il est et j'ai voulu l'aider le plus possible.
Vous avez appris à vous découvrir cette année avec Yannick Noah ?
Ça c'est très bien passé et très vite, je ne le connaissais absolument pas avant cette rencontre en Guadeloupe, mais on s'est bien marré.
Penses-tu que Yannick Noah a la Baraka, parce qu'il n'y avait pas Raonic en Guadeloupe, pas de Berdych en République Tchèque et là il n'y aura peut-être pas Borna Coric en Croatie.
Il faut prendre ce qu'il faut et ne pas toujours mettre les résultats sur la chance, c'est vrai qu''il en faut de temps en temps mais maintenant on n'a pas toujours eu des équipes au complet en face mais ça reste fort et les rencontres reste difficile. La saison est longue et on sait que la Coupe Davis peut-être un problème pour les meilleurs joueurs, nous on la joue à chaque fois, personne n'a jamais refusé de sélection. Ça paraît normal en France, mais ce n'est pas normal pour tout le monde à l'étranger c'est la force de notre équipe et si on parlait de Baraka je dirais qu'on ne l'a pas car on ne l'a toujours pas gagné depuis 10 ans et pourtant on l'a joué à fond.
Des propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu, à New York.