Tennis. ITW - Yannick Noah : "On s'était préparé pour le pire"
Par Clémence LACOUR le 17/09/2016 à 10:17
Vidéo - Yannick Noah réagit après la première journée à Zadar
C'est dans une ambiance aussi chaude qu'une tuile qui se serait dorée la pilule sur un toit d'une maison sur la Côte Dalmate durant tout un été de canicule que la France et la Croatie se sont quittées sur un score de 1 point partout dans leur demie de Coupe Davis après la défaite de Lucas Pouille face à Marin Cilic. Dos à dos, les deux équipes vont jouer demain un double crucial. Yannick Noah est revenu en conférence de presse sur cette atmosphère bouillante et sur le double qu'il va falloir jouer, et gagner...
Yannick, qu'avez-vous pensé de l'ambiance. C'était un peu chaud, non ? Vous allez demander de l'aide au superviseur de la rencontre ?
L'ambiance ? C'est normal, on joue à l'extérieur, les gens s'éclatent. Il y a eu un super moment à la fin du match de Lucas Pouille, quand les gens ont commencé à chanter. J'ai trouvé ça très beau mais oui, il y a eu des moments délicats. Ce n'est pas facile à gérer. Je ne veux pas qu'il y ait de polémiques, de toute façon, on s'était préparés pour le pire. Mais si de son côté il peut voir ce qu'il peut faire, ce serait bien car là, il y a un partout et s'il y a un match décisif, ça peut vite déraper.
Imaginez qu'on soit samedi. Ce double, comment le voyez-vous sincèrement ?
(Rires) Ah je le vois vraiment bien ! On a bien dormi, on s'est bien reposés ! Mon discours était fabuleux hier soir, à 11 heures, juste avant de se coucher. (rires)
Les Français sont deux véritables spécialistes, n°1 mondiaux, les autres le sont un peu moins...
Vous savez, sur les matchs de Coupe Davis, il n'y a pas de classement, il n'y a pas de logique. Tous les matchs sont très difficiles à jouer, dans des conditions difficiles. On a des joueurs qui sont très bons et aussi sensibles. Il va falloir qu'ils soient très forts mentalement car ils vont être testés.
En République tchèque, on les avait vus un petit peu fébriles, notamment Pierre-Hugues. C'est important que ce baptême du feu ait eu lieu ?
Vous savez, quand on est en équipe, on est en équipe, surtout en double. On est en équipe. Ce n'est pas un par rapport à l'autre. Il y en a un qui fait le bon retour, l'autre qui couvre bien le court. Il y en a un qui prend la place au filet. Une équipe de double, c'est une équipe de double. Il y a des moments où certaines choses sautent aux yeux. Mais une équipe reste une équipe. Je parle à mon équipe. Je leur parle individuellement, mais surtout en tant qu'équipe.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à Zadar