Tennis. Fed Cup - Mary Pierce "honorée" d'être capitaine adjointe
Par Tennis Actu le 22/12/2016 à 14:04
Vidéo - Souvenez-vous : Mary Pierce vs Hingis à Roland-Garros 2000
L’équipe de France de Fed Cup disputera son premier match de la campagne 2017, en Suisse, les 11 et 12 février 2017, à Genève (Palexpo), pour le compte du premier tour du Groupe Mondial. Yannick Noah, le capitaine de l’équipe de France de Fed Cup, a donc constitué le staff qui l’entourera pour la campagne 2017 et il a choisi pour capitaine adjointe Mary Pierce qui a gagné la Fed Cup en équipe de France en 1997 et 2003. Mary Pierce a répondu à un interview de la Fédération Française de Tennis. Une interview de Mary Pierce qui se dit "honorée d'être capitaine adjointe" que nous vous proposons tel quelle.
Mary, comment avez-réagi quand Yannick Noah vous a proposé le poste de capitaine adjoint ?
J'ai été honorée et touchée que Yannick me fasse cette proposition. C'est un honneur et un privilège de représenter la France. Je suis très contente et j'ai hâte de commencer l'aventure avec toute l'équipe.
Quel va être votre rôle précisément ?
Exactement le même que celui de Cédric Pioline en Coupe Davis. Je suis capitaine adjointe. Je vais être les yeux de Yannick sur les grands tournois. Je commente les tournois du Grand Chelem pour la télévision. Je serai donc en Australie. Je vais en profiter pour aller voir jouer les joueuses françaises et leur parler. Mais ce seront des conversations très relax. Et je ferai un retour à Yannick sur ce que j'aurais perçu.
Avez-vous eu le temps d'échanger avec elles ? Pensez-vous pouvoir faire changer d'avis Caroline Garcia qui a annoncé vouloir faire l'impasse sur la Fed Cup en 2017 ?
Non, je n'ai pas encore eu le temps de parler individuellement avec les joueuses, mais ça va se faire évidemment. Elles savent désormais quel sera mon rôle. En ce qui concerne Caroline, Yannick m'a précisé qu'il prenait acte de sa décision et que la campagne se ferait donc sans elle, a priori. Mais peut-être que notre duo de choc va la faire changer d'avis (sourire) ! Yannick et moi, nous sommes quand même les deux derniers français vainqueurs de Roland-Garros (NDLR : 1983 pour Noah et 2000 pour Pierce). Pour une joueuse, c'est une opportunité en or de pouvoir profiter de notre expérience.
Avez-vous parlé avec Amélie Mauresmo ?
Oui, cela fait plus d'un mois que je parle avec Amélie de la Fed Cup, de ce qu'elle a vécu en tant que capitaine. Pour ce qui est du profil des joueuses, je n'en ai pas encore parlé avec Amélie, mais je connais assez bien Kristina Mladenovic, Alizé Cornet et Pauline Parmentier. Bien sûr, nous allons avoir l'occasion de mieux nous connaître encore. Et je vais évidemment découvrir d'autres joueuses.
En ce qui concerne le reste du staff, il y a deux changements par rapport à 2016. Pierre Cherret remplace Gabi Urpi au poste d'entraîneur et Jean-Marc Duboscq prend la place de Xavier Moreau au physique. Qu'en pensez-vous ?
Je suis ravie de retrouver Pierre Cherret, avec qui j'ai travaillé au cours de ma carrière. C'est quelqu'un de bien. C'est très important pour moi. C'est aussi un passionné qui connaît très bien le tennis et le tennis féminin en particulier. Je suis un peu déçue que Xavier Moreau ne reste pas car il a été mon entraîneur physique pendant ma carrière de joueuse. C'est quelqu'un que je respecte énormément sur le plan professionnel et que j'apprécie humainement. Mais il ne pouvait pas faire la Coupe Davis et la Fed Cup. Je souhaite donc la bienvenue à Jean-Marc Duboscq ! J'ai hâte de le rencontrer et de travailler à ses côtés.
Comment appréhendez-vous ce premier tour du groupe mondial en Suisse (11-12 février) ?
Bien sûr, ce sera dur. Les Suissesses possèdent trois grosses individualités avec Timéa Bacsinszky (15e mondiale), Belinda Bencic (43e) en simple et Martina Hingis (4e) en double. Elles vont jouer à domicile, à Genève. Sans Caroline, ce sera encore plus dur mais il faut y croire. Dans le groupe mondial, de toute façon, rien n'est facile. Avec Amélie, les filles sont passées tout près d'un exploit l'an passé, en battant des équipes plus fortes sur le papier. Ce qui est important, c'est de conserver notre esprit d'équipe et notre unité. Et de se battre jusqu'au dernier point. Avec cette attitude, on a vu que tout était possible…