Tennis. FFT - Dartevelle : "Au Bureau de choisir Noah ou pas !"
Par Matthieu GUILLOT le 18/09/2015 à 20:02
Vidéo - Noah en approche
Jean-Pierre Dartevelle, représentant le Bureau Fédéral, était lui aussi présent pour cette conférence de presse officialisant la fin de la collaboration d'Arnaud Clément pour le poste de capitaine de l'équipe de France de Coupe Davis. Il a d'ailleurs voulu rappeler que seul le Bureau Fédéral aura le pouvoir sur la désignation du nouveau capitaine, et non les joueurs.
Quel a été le contenu de l'audit qui s'est préparé avec le Bureau Fédéral de la FFT ?
On a écouté tout le monde, pour avoir une idée très précise des choses. Ce fut vraiment une volonté des dirigeants de la Fédération que cela se déroule de cette manière. Notre conclusion nous a ammené ici, à cette conférence de presse, de devoir remercier Arnaud Clément. Nous ne dirons pas pour autant ce qu'on pensé les joueurs. Le Bureau a pris les précautions nécessaires en écoutant tout le monde. On ne peut pas empêcher les uns et les autres de penser et de dire qu'on aurait pu faire autrement. La Fédération n’a rien à se reprocher pour ces auditions et cet audit. Certaines choses que nous avons entendu sont fausses ou certaines informations ne devaient pas paraître. Dans tous les cas, l’avis du Bureau Fédéral fin août a été rapporté lundi et les choses n’étaient pas décidé ! Aucun dé n’était pipé.
L'avis des joueurs aura-t-il un poids sur le choix de votre futur capitaine ?
A l'avenir, le Bureau Fédéral nommera le capitaine de l'équipe de France. Si on devait écouter tous les joueurs pour avoir des avis différents, on ne trouverait jamais un accord commun. C'est le rôle de ce Bureau Fédéral, il doit reprendre la main sur la désignation du capitaine. Après, ce sera le rôle du dit capitaine de fédérer un groupe pour enfin gagner cette Coupe Davis sachant que nous en avons les moyens. Que les choses soient donc claires : qu'il y ait des joueurs contents et d'autres moins, ce sera quand même le Bureau Fédéral qui désignera le capitaine de l'équipe de France.
On parle de Yannick Noah depuis le début de cette conférence, que manque-t-il pour finaliser sa venue ?
Tout ce qu'il manque, c'est l'accord du Bureau Fédéral. Il nous a paru normal et logique, compte tenu de notre processus d'audition et d'audit, de prendre les choses les unes après les autres. Après la décision de la fin de collaboration avec Arnaud Clément, il faut travailler maintenant sur les possibilités qu'on a, particulièrement avec Yannick avec lequel nous parlons très normalement. Mais les choses doivent se faire tranquillement. Yannick Noah reste depuis toujours attaché à cette équipe de France, c'est dans ses gènes. Alors évidemment, dès qu'on lui parle de Coupe Davis, il a cette flamme qui s'allume. Après, lui aussi a des réflexions à avoir et des personnes à rencontrer. Peut-être n'ira-t-il même pas jusqu'au bout de sa démarche ! Si c'est le cas, il existe un plan B, ou même un plan C. Mais aujourd'hui, la piste privilégiée, c'est Yannick Noah.
Propos recueillis par Matthieu Guillot pour Tennis Actu