Tennis. FFT - La FFT se défend dans l'affaire du trafic de billets
Par Anne MAQUIGNON le 04/07/2016 à 11:37
Vidéo - Alexis Gramblat : "Ce qu'il faut à la FFT"
Des billets pour Roland-Garros revendus par des cadres de la Fédération Française de Tennis et par les ligues régionales : une pratique jugée peu morale, mais pas illégale ? C'est ce qu'avance la FFT dans un communiqué. Un article du Journal du Dimanche en date du 3 juillet avait assommé la FFT. "Abus de biens sociaux", "détournements de fonds", "trafic présumé de places", "entrave à la justice" : le JDD détaillait un rapport de Bernard Bouloc, sommité du droit pénal sollicité par Alexis Gramblat, candidat à la présidence de la FFT. Une analyse juridique implacable désormais en possession des policiers. Pour la FFT, pas question de se laisser assassiner. Sous forme d'énumération, l'institution du tennis français dément les accusations qui pèsent sur elle. "Les faits concernent une pratique officielle qui avait été décidée par la FFT" commence le communiqué. Le écrits vont même jusqu'à dire qu'"il ne s'agissait en aucun cas de trafic de billets, ou d'un "vaste système de marché noir" dixit le Canard Enchainé de mercredi dernier". La FFT dément donc avant d'expliquer que ce système de revente de billets pour Roland-Garros était "un moyen permettant le développement des ligues et celui de la pratique du tennis." Un système qui aurait été modifié en 2000. La FFT souhaite aussi apporter quelques précisions sur les termes utilisés dans le JDD. "L'abus de biens sociaux suppose un détournement à des fins personnelles", mais selon elle, "les faits évoqués n'ont rien à voir avec de telles pratiques". Une manière claire de réfuter toutes les accusations. Avant de refermer son communiqué, la FFT répète que "cette pratique n'était pas dissimulée et qu'elle a fait l'objet de pièces comptables intégrées au bilan des ligues". L'institution dit alors "s'insurger de telles accusations". Selon elle, le rapport demandé par Alexis Gramblat à Bernard Bouloc est "prétendument à charge" étant donné que Alexis Gramblat est candidat au fauteuil de présidence de la FFT. Opposé donc au secrétaire général Bernard Guidicelli et au vice-président Jean-Pierre Dartevelle, tous deux également candidats. Ces derniers seraient impliqués, selon le Canard Enchainé, dans cette affaire de revente de billets.