Tennis. ITW - Andy Murray : "Aucune raison que je ne gagne pas"
Par Bastien RAMBERT le 29/01/2016 à 16:27
Vidéo - Votre site TennisActu.net au coeur de l'Actu Tennis
Andy Murray est passé en cinq sets face à Milos Raonic pour rejoindre le numéro un mondial Novak Djokovic en finale de l'Open d'Australie. Vaincu lors de ses quatre premières finales à Melbourne, le Britannique est persuadé que le passé est derrière lui. Il croit fermement en ses chances. En conférence de presse, il s'est aussi exprimé sur le fait que son frère Jamie et lui ont écrit une page de l'histoire du tennis.
Sachant que vous avez connu quatre déceptions en finale ici, cherchez-vous une lumière positive dans le passé ? Que vous dites-vous pour ne pas ressentir la déception et faire quelque chose de différent ?
Cinq finales c'est un bel accomplissement. On ne peut pas enlever cela de moi. Je dois être heureux à propos de cela. Il y a peu de joueurs qui ont fait cinq finales à l'Open d'Australie donc je dois être heureux de cet accomplissement. Evidemment quand vous êtes en finale vous êtes déçu si vous ne gagnez pas. J'ai joué un très bon tennis ici. Je me suis donné beaucoup d'opportunités d'atteindre les finales. Sept quarts de finale à la suite pour être exact. Je pense que j'ai une très belle chance si je joue mon meilleur tennis. Je dois faire cela pendant assez longtemps pour avoir une chance. Je suis au courant de cela. Je ne pense pas que beaucoup de gens s'attendent à ce que je gagne dimanche. J'ai juste à croire en moi, avoir un plan solide et j'espère bien l'exécuter et bien jouer. Vous savez, les précédentes déceptions, c'est juste un match de tennis. Tout ce qui s'est passé avant n'a pas d'importance. Ce qui est important c'est ce qu'il se passera dimanche. Les gens aiment lire ce qui s'est passé avant mais Stan (Wawrinka) a battu Rafa (Nadal) en finale ici (2014). Je ne pense pas qu'il ait gagné avant contre lui en 13 tentatives. Quand il a battu Novak (Djokovic) ici, c'était la même chose. Il n'y a aucune raison que ne gagne pas.
Y a-t-il quelque chose que vous avez appris de vos derniers matchs contre Djokovic qui vous donne de la confiance pour dimanche ?
Nous avons joué beaucoup l'un contre l'autre ces dernières années. L'an passé c'était un bon match pour moi car mon tennis n'était pas à des kilomètres du sien. Cela a été très serré pendant trois sets. Il y a eu des matches très serrés, à Miami ou à Roland-Garros. Je l’ai aussi battu au Canada l’été dernier. La chose la plus importante pour moi est de maintenir mon niveau assez longtemps, pas juste un set ici ou là ou quelques jeux. Je dois faire cela sur une longue période si je veux gagner. Cela sera mon défi dimanche.
A quel point êtes-vous heureux que vous et Jamie soyez les premiers frères dans l'ère Open à atteindre des finales (simple et double messieurs) du même Grand Chelem ?
Je n'ai regardé aucun de ses matchs ici. J'ai essayé de ne pas le faire. Je trouve cela trop stressant de le regarder jouer. Je checke juste le score sur internet. C'est une première vraiment incroyable. C'est quelque chose de très rare qu'on ne voit pas souvent. Je n'aurais jamais pensé à cela. Au début de l'année dernière Jamie n'avait atteint qu'un quart de finale en Grand Chelem avant Wimbledon. Maintenant, cela fait trois de suite. Il joue un très grand tennis et grimpe vers le haut du classement. Je suis très fier de lui.