Tennis. ITW - Mladenovic : "C'est un privilège d'être au Masters"
Par Karl BOULLAND le 06/10/2015 à 14:38
Vidéo - Média / Tennis - MYTENNISOPEN aux côtés de TennisActu.net
La Française Kristina Mladenovic et la Hongroise Timea Babos, âgées toutes les deux de 22 ans, iront au Masters de Singapour (25 octobre - 1er novembre). Elles se sont qualifiées pour l'épreuve en double en remportant notamment trois titres ensemble cette année (Dubaï, Marrakech, Rome) et en atteignant les demi-finales à Wimbledon. Cela sera à chacune leur première apparition à la grande-messe du tennis féminin. Au micro de TennisActu, la Française a réagi à cette qualification qu'elle savoure d'autant plus que sa coéquipière hongroise, est également son amie en dehors des courts.
Félicitations Kristina, vous êtes officiellement qualifiée pour le Masters de Singapour qui vous disputerez en double avec votre amie Timea Babos. Quel est votre sentiment ?
C'est sur que c'est une très bonne chose. On avait cet objectif en tête depuis le début de la saison, on avait commencé très fort, et c'était quasiment une évidence pour tout le monde car on avait une avance assez importante sur d'autres équipes. Mais une fois que c'est officiel, c'est un sentiment génial. C'est une sorte de privilège d'être à ce Masters. C'est une belle étape dans ma carrière et je suis très excitée à l'idée de partager cette aventure avec ma meilleure amie que je connais depuis toute jeune, on a hâte, et on espère qu'on fera des beaux résultats là-bas.
D'autres joueuses sont venues te voir pour évoluer avec toi en double. Penses-tu que le fait d'avoir privilégié ton amitié avec Timea est finalement récompensée ?
C'est vrai que les toutes meilleures sont venues me voir pour jouer avec moi. Mais comme je l'ai toujours dit, le double est pour moi un super entraînement pour le simple. Ce n'est pas une priorité et quand je vais jouer en double, il faut qu'il y ait de la bonne humeur, que ce soit facile à gérer car la saison est très longue. Si c'est lourd à porter pendant une saison ça devient de la perte d'énergie. La question ne se pose pas quand on a la chance d'avoir sa meilleure amie sur le circuit. Petit à petit elle a pris confiance en elle, on a réussi très vite à obtenir des résultats, un classement et un niveau de jeu satisfaisant. Il n'y a pas mieux comme compromis. Je ne vois pas le double comme un job, où on ne se voit pas en dehors. Il faut que ce soit fun. On partage une aventure ensemble, on forme une petite équipe, c'est comme un sport collectif.
Penses-tu être de nouveau engagée en double l'année prochaine avec Timea Babos ?
Je pense que oui.
Caroline Garcia est toujours en lice pour se qualifier pour le Masters aux côtés de Katarina Srebotnik. Echanges-tu avec elle sur ce sujet ?
Non on ne partage pas trop ce genre d'avis d'expérience. Je pense que ça sent plutôt bon pour elles aussi. Mais leur équipe est différente de la nôtre, Srebotnik est une joueuse spécialiste du double qui suit Caroline partout et qui est au taquet. Je dirais que ça rend les choses un peu plus facile pour elles parce que nous dans notre équipe, nous sommes deux joueuses de simple et il faut gérer plus de choses.
Propos recueillis par Carole Bouchard pour TennisActu