Tennis. ITW - Nicolas Mahut : "Aucune info sur l'état de Tsonga"
Par Clémence LACOUR le 08/09/2016 à 15:42
Vidéo - ATP/WTA - L'US Open 2016 à suivre sur TennisActu.net
Pierre-Hugues Herbert et Nicolas Mahut ont décidément remisé aux oubliettes leur contre-performance de Rio. Les Français ont remporté en deux sets leur match des quarts de finale qui les opposait à Aisam Ul Haq Qureshi et Robert Lindstedt en quarts de finale de l'US Open. Les Français ont dû faire face à une opposition tenace de leurs adversaires. Cette bonne performance du double phare de l'Equipe tricolore paraît rassurante pour le clan bleu blanc rouge, en vue de la demi-finale de Coupe Davis. En conférence de presse, Nicolas Mahut s'est d'ailleurs voulu rassurant. Un niveau de jeu retrouvé, un poignet moins endolori, qui, visiblement, ne le conduira pas, comme Jo-Wilfried Tsonga, à la case "Infirmerie" et son mollet, qui; quoieque touché par une balle perdue, se porte à merveille, voilà de quoi se trouver confiant. La roche Tarpéienne de Rio n'étant pas si loin du Capitole new-yorkais, le Français s'est également interrogé sur les diverses réactions suscitées par les grognements causés par le mois d'août et les louanges du présent. Vaste question. Son interview au micro de Tennis Actu.
Nicolas, quelles sont vos impressions sur ce match ?
C'est notre meilleur match du tournoi et avoir une jour,ée de repos en plus m'a fait vraiment beaucoup de bien pour deux raisons : 1- je reprends un peu d'énergie, 2-le poignet va mieux. Ces deux jours de repos, je n'ai pas touché la raquette et ça m'a permis de vraiment bien récupérer. Au tour précédent, je me suis vraiment appuyé sur Pierre-Hugues. Aujourd'hui, on était tous les deux bien, et il fallait ça car on est tombés sur une belle équipe.
Vous avez pris une balle sur le mollet à un moment... Pas de soucis de ce côté-là ?
Je l'ai pris au pire endroit sur le mollet... Mais bon, c'est juste un coup et après ça allait.
Vous avez des informations sur l'état de santé de Jo-Wilfried Tsonga ?
Non, Olivier (Choupeau, le kiné de l'Equipe de France, NDLR) est venu ce matin avec nous pour faire l'échauffement et le dévérouillage et il est reparti tout de suite à l'hôtel pour voir dans quel état Jo était, le lendemain au réveil. De toute manière, il faut attendre qu'il rentre et qu'il passe des examens. C'est le genou, il connaît très très bien, mais je n'ai aucune autre info.
Quand avez-vous appris votre sélection pour la Coupe Davis ?
En même temps que vous, et ce n'est pas une blague. Je suis très heureux, très fier. Maintenant on a une mission, c'est de pouvoir se qualifier et de jouer une finale en France.
Enchaîner l'US Open, où vous êtes demi-finaliste, et la Coupe Davis, cela ne vous inquiète pas trop ?
On l'a fait après Wimbledon, mais ce n'était pas le même voyage car on était à deux heures de vol mais si Yannick Noah nous a appelés c'est qu'il a confiance en nous, qu'il nous a sentis capables d'enchaîner. On est entre de bonnes mains. On a Olivier,qui est là depuis deux semaines avec nous et qui nous bichonne. Je pense que de toute manière, il n'y a pas de calculs à faire. On révisera le programme après. On est en demi-finales de Grand Chelem et il nous reste deux matchs pour rajouter un titre en Grand Chelem. C'est un objectif très important. Derrière, il y a cette demi-finale de Coupe Davis, qui est un objectif peut-être supérieur, et là, plus encore que d'habitude, ce sera 0calcul, y aleer à fond, se préparer, ne négliger aucun détail, sur la récupération, sur la préparation, et ils attendent de nous qu'on ramène trois points àla France, et nous serons à 100%.
On disait que c'était le Grand Chelem qui réussissait le moins bien aux Bleus, et là, il y a un demi-finaliste en simple chez les garçons, et deux demi-finalistes au minimum, en double, chez les garçons et chez les filles avec Caroline Garcia et Kristina Mladenovic.
Il y avait déjà plus de monde en quarts aussi. Parfois, on parle trop tôt. On est passés de Rio où c'était la catastrophe à l'US Open où c'est merveilleux, et c'est un peu entre les deux. Alors oui, c'est vrai que c'était la catastrophe à Rio, et là, si tout le monde arrive à aller au bout, la Monf', les filles et nous, ce sera le Grand Chelem le plus abouti depuis 1983, en espérant aussi rejoindre les filles en finale, puisqu'elles sont en finale de Fed Cup. Finalement, le tennis français va pas si mal !
Propos recueillis à New York par la rédaction de Tennis Actu