Tennis. ITW - Roger Federer : "Je ne sais pas comment j'ai perdu"
Par Nastassia DOBREMEZ le 01/03/2017 à 21:03
C'était le choc de la journée à Dubaï. Invaincu depuis le début de l'Open d'Australie qu'il a remporté, Roger Federer, 10e mondial, s'est fait sortir par un joueur hors du top 100, le qualifié russe Evgeny Donskoy, en trois sets 3-6, 7-6(5), 7-6(5) après avoir manqué trois balles de matchs dans le tie-break de la deuxième manche. Dans le troisième set, le Suisse menait cinq jeux à deux, avant de s'incliner une nouvelle fois dans le jeu décisif (5 points à 7) : "J'ai eu tellement d'opportunités. C'est fou ! Et je ne sais pas vraiment comment elles se sont envolées mais il a très bien joué, c'est sûr, a-t-il confié en conférence de presse, selon des propos rapportés par The National. C'est une défaite difficile. Je pense que j'avais perdu mon timing aujourd'hui. Mes jambes étaient plus lentes ce soir. Pourtant, je ne m'étais pas senti fatigué de toute la journée. J'ai tout fait comme d'habitude, comme si je me préparais pour une finale. Je n'essaie pas de me trouver d'excuses. Je crois que c'est parce que c'est le début de mon retour alors je prends le positif : je me sens plutôt bien, je suis heureux de jouer après cette blessure contractée à l'Open d'Australie".
Vidéo - ATP - Dubaï Federer battu par Donskoy
"Je ne pouvais pas me libérer complètement"
Si sa défaite le laissait perplexe au début, Roger Federer a fini par savoir ce qui lui avait manqué aujourd'hui : "Ce qui m'a perturbé tout le long du match, c'est que je ne connaissais pas Donskoy, a-t-il continué d'analyser. Je ne savais pas quelles étaient ses préférences. Quand il jouait un coup droit le long de la ligne, était-ce normal ou juste sur le moment ? Le faisait-il uniquement sur des points importants ? Tout cela m'a rendu un peu tendu, je ne réussissais pas à me libérer complètement, ce qui est surprenant, vu comment j'ai joué en Australie. Mais le tennis est comme ça, les marges sont fines. J'aurais pu gagner en deux sets, et à cette-heure ci, je serais sur le point de dormir, pensant à Lucas Pouille [son adversaire en quarts de finale]. Mais à la place, j'explique pourquoi ça s'est mal passé".