Tennis. Présidence FFT - 24 élus d'Île-de-France "désolidarisés" de Germain Roesch
Mi-juin, Gilles Moretton annonçait officiellement être candidat à sa propre succession à la présidence de la Fédération Française de Tennis. La semaine suivante, un premier concurrent s'est annoncé : Germain Roesch, président de la Ligue Île-de-France. Via un communiqué, la liste francilienne de l’Association Unis Pour Notre Fédération, "Unis Pour Notre Fédération en Île-de-France", a déclaré que "24 des 45 élus au Comité Directeur de la Ligue Île-de-France de tennis se désolidarisent de la candidature de Monsieur Germain Roesch à la Présidence de la Fédération Française de tennis."
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Ils la considèrent comme une initiative individuelle qui ne saurait engager la Ligue Île-de-France. Un communiqué rédigé à l’initiative de ces 24 élus au Comité Directeur de la Ligue Île-de-France de Tennis, dont quatre d’entre eux sont également Présidents des Comités Départementaux de Paris, des Hauts-de-Seine, de Seine-et-Marne et de Seine-Saint-Denis.
Germain Roesch : "Quand vous n’êtes pas dans le camp du président..."
"Au niveau de l’esprit, il y avait d’excellentes choses. Par contre, sa mise en œuvre, non", avait expliqué Roesch à l'AFP, pour justifier sa candidature. "Et je souhaite que le Comité exécutif devienne une entité d’échange, de débat, donc en fait une gouvernance participative, coopérative, sereine également, parce qu’on est très loin d’avoir un climat serein au sein de ce Comex. À partir du moment où vous n’êtes pas dans le camp du président, malheureusement, vos remarques, vos propositions, vos préconisations sont déconsidérées. Et c’est au départ la raison pour laquelle j’ai pris mes distances", a-t-il déclaré.
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— TennisActu (@TennisActu) June 20, 2024
Gilles Moretton : "Le tennis français est en pleine accélération. On n'a pas fini..."
De son côté, également à l'AFP, Gilles Moretton avait donné les raisons de sa volonté de poursuivre sa mission à la tête de la FFT. "Le tennis français est en pleine accélération. On n'a pas fini et je pense que tant qu'on n'a pas fini, on a tous envie de surfer sur cette dynamique", avait-il expliqué, tout en admettant être "conscient qu'il y a des choses qui ont été mal faites". Concernant le climat social tendu, l'ancien joueur de 66 ans avait rappelé avoir mis en place des mesures. "Il y a eu une crise aiguë mais elle a été prise très au sérieux. On a déclenché avec le CSE un diagnostic qu'on aura très bientôt. Et des mesures ont déjà été prises d'écoute psychologique, etc, etc... D'autres mesures seront prises. Mais déjà aujourd'hui, on a retrouvé beaucoup de sérénité" Pour rappel, en mars dernier, Stéphane Morel avait été nommé directeur général en remplacement de Caroline Flaissier. Cette dernière avait été mise à pied en février, notamment après une lettre ouverte d'une centaine de salariés, via ses représentants, qui avaient dénoncé les conditions de travail et le climat social fin janvier.