Tennis. Roland-Garros - Thiem, viré par Serena : "C'est une blague ?"

Quand il y a un embouteillage inattendu en salle de presse, cela débouche sur un incident diplomatique ! Ce samedi, vers 20h30, Serena Williams a fait tout simplement sa Diva. Sans doute vexée par sa défaite et sa sortie prématurée dans le tournoi en deux sets (6-2, 7-5) face à sa compatriote Sofia Kenin, Serena Williams et ses 23 titres du Grand Chelem, dont 3 Roland-Garros, ont fait, ni plus ni moins, virer Dominic Thiem en pleine conférence de presse. Lui n'a, certes, pas encore gagné de titre du Grand Chelem, mais il est tout de même le finaliste sortant. Mais pour Serena, sa conférence de presse c'était maintenant ou jamais. L'organisation - le service communication de l'ITF - s'est donc adaptée comme elle pouvait mais n'a pas forcément bien fait... qu'en pensez-vous ?

Vidéo - Thiem s'est fait virer de la salle parce que Serena arrivait

Dominic Thiem : "C'est une blague... je dois quitter la pièce parce qu'elle arrive..."

Serena Williams a débarqué rapidement en conférence de presse juste après sa défaite... mais aucune salle n'était libre. Dominic Thiem est dans la salle principale. "Mettez-moi dans une autre salle, plus petite, mais maintenant" assène alors Serena Williams. Sauf qu'il n'y en a pas ! Les instances du tennis ont alors demandé à Dominic Thiem d'interrompre sa conférence et de libérer prestement la salle pour... la Diva. Si cela démontre l'intérêt que suscite la cadette des soeurs Williams et donc le tennis féminin, cela n'a pas été du goût de l'Autrichien qui n'a pas demandé son reste. "Je ne comprends pas, sérieusement, s'est indigné Dominic Thiem qui s'est donc levé et s'en est allé tout en exprimant clairement son mécontentement de la situation. Franchement, qu'est-ce qu'il se passe ? C'est une blague ! Je dois quitter la pièce parce qu'elle arrive. Je pars aussi alors. Je ne vais pas rester là, je fais aussi ce que je veux."

Thiem viré de la salle de presse pour laisser place à Serena Williams. "Je ne comprends pas, sérieusement. C'est une blague ! Je dois quitter la pièce parce qu'elle arrive. Je pars aussi alors. Je ne vais pas rester là, je fais aussi ce que je veux" https://t.co/YyNIJ01Ksk

— Quentin Moynet (@QuentinMoynet) 2 juin 2019

Et dans l’affaire, les journalistes autrichiens n’ont pas pu bosser. Hallucinant https://t.co/U1B96UL95H

— Eric Salliot (@ericsalliot) 2 juin 2019

"I don't really get it, seriously. I mean, what the hell? No, but it's a joke, really...I have to leave the room because she's coming?"

[Hears of possible delay]

"I leave also then. I'm not standing around. I can also do what I want."

h/t @DatGoneIt77https://t.co/U66ugWlL2Q

— Ben Rothenberg (@BenRothenberg) 1 juin 2019