Tennis. US Open - Herbert : "Une vraie complicité avec Mahut !"
Par Maxime BOUVIER le 12/09/2015 à 16:01
Vidéo - US Open 2015 : Dans les coulisses comme si vous y étiez !
Pierre-Hugues Herbert est donc qualifié pour la deuxième fois de sa jeune carrière en finale d'un Grand Chelem en double après celle perdue à l'Open d'Australie cette année. Avec Nicolas Mahut, il va tenter ce samedi de glaner son premier majeur, du côté de l'US Open et de New York
Pierre-Hugues, votre demi-finale à l'US open a bien été maîtrisée. Et on n'était bien loin de la demi-finale à l'open d'Australie où il y avait eu du suspense.
Pas si maîtrisée que ça au début du match. Ce n'était pas forcément évident. Je me suis fait breaker bêtement sur mon premier service. Peut-être le fait de m'entraîner que cinq minutes avant le match au lieu de 10. Ce n'était pas si évident que ça et Nico m'a bien remis dedans en faisant un super jeu de retour. Je pense que le match aurait été différent si on n'avait pas réussi à débreaker aussi rapidement. Après, je suis monté en puissance, j'ai commencé à bien retourner sur le service de Lindstedt. On a trouvé la brèche dans l'équipe et au final la victoire semble facile, mais pas tant que ça.
On sent une vraie complicité entre vous. On sent que ce mot veut dire quelque chose.
On aime bien les câlins. Il y a une vraie complicité. J'ai vraiment ressenti qu'il m'a pris sous son aile en fin d'année dernière. Il m'a fait confiance. Il m'a pris sous son aile en Australie, ça s'est bien passé. Je lui dois beaucoup donc pour moi c'est presque comme un grand frère.
Quand on est en finale de double pour la deuxième fois de l'année et qu'on est aussi joueur de simple, cela pose problème de savoir les priorités à chaque tournoi ?
C'est sûr que jouer le simple et le double est un combat de toutes les semaines. D'une part on fait le double d'efforts des joueurs qui ne font que le simple. Et sur certaines programmations, il est difficile de combiner les deux surtout quand le classement en simple n'est pas aussi haut que celui de double. Donc oui cela prend du temps. À tous les Grands Chelems, j'ai fait les qualifications et début de deuxième semaine en double. Les Grands Chelems duré trois semaines pour moi, avec la fatigue qui s'accumule. Donc c'est difficilement gérable et c'est pour ça que la plupart des meilleurs joueurs de simples ne jouent pas en double.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à New York