Tennis. US Open - Tsonga : "Le jeu de Benoit Paire, c'est vivant "
Par Bastien RAMBERT le 06/09/2015 à 15:07
Vidéo - Dans les coulisses de l'US Open
Jo-Wilfried Tsonga est donc en huitièmes de finale de l'US Open sans avoir perdu un set ni concédé une seule fois sa mise en jeu. Le Manceau va maintenant croiser le fer avec son compatriote Benoît Paire, dont il apprécie le jeu et le caractère. Il s'attend à un match, ce dimanche, forcément "unique" contre quelqu'un avec qui il partage les mêmes valeurs humaines.
Tableau Dames US Open : https://www.tennisactu.net/tournoi-us-open-245.html
Tableau Hommes US Open : https://www.tennisactu.net/tournoi-us-open-246.html
Jo-Wilfried, c'est une victoire solide en trois sets au terme d'un match maîtrisé...
Oui j'ai joué trois bons sets. J'ai eu beaucoup d'opportunités dans ce match. J'aurais pu me rendre la tâche encore plus facile mais dans l'ensemble j'ai fait un très bon match. C'est sur la lignée de ce que j'ai fait depuis le début du tournoi donc c'est bien.
Vous êtes particulièrement impressionnant au service depuis le début du tournoi...
Je pense que c'est une bonne chose d'envoyer ce signal aux autres. Les statistiques sont faites pour être brisées mais j'espère que cela ne sera pas sur les prochains matchs ou sur le prochain match
Justement le prochain match : cela sera contre Benoît Paire. Comment imaginez-vous le match ?
Cela va être un match complètement différent des autres, dans des conditions différentes. Benoît est un joueur en pleine progression. Il progresse chaque année, tous les mois au fur et à mesure du temps passé sur le circuit il progresse. Je sais que cela va être un match dur. Lui va se livrer et j'imagine vouloir faire le premier quart de finale en Grand Chelem de sa carrière. Cela va être à moi de lui imposer quelque chose de très solide.
Etes-vous fan de son jeu ?
J'aime bien car c'est vivant. Qu'on aime ou qu'on n'aime pas, c'est un joueur attractif, qui fait du bien au tennis quoi qu'il arrive car on ne sait jamais vraiment ce qui va se passer. Il a un jeu agréable à voir jouer où il est très offensif, il crée du jeu.
Et ses sautes d'humeur ?
Ces sautes d'humeur ? J'en ai aussi. On en a tous. Cela fait partie du personnage. Je crois que c'est à prendre ou à laisser. Chacun fait comme il veut. En tout cas ça le rend assez attractif.
Vous souvenez-vous de votre premier huitième de finale en Grand Chelem (Ndlr : cela sera le cas de Paire dimanche) ?
Je m'en souviens complètement car c'était à Wimbledon contre Richard Gasquet (en 2007). Je m'étais fait gifler car il avait l'expérience déjà, cela faisait un moment qu'il était sur le tour. Pas moi. Moi c'était tout nouveau, tout beau mais je pense que cela n'a rien à voir avec le match que l'on va livrer avec Benoît étant donné que cela fait un moment qu'il est sur le circuit.
Votre expérience peut-elle faire la différence ?
C'est vrai que je suis fort de plusieurs huitièmes, de quarts de finale, de grands matchs en Grand Chelem. Maintenant chaque match est singulier. C'est comme cela qu'il faut les traiter. Il faut essayer d'être le meilleur possible quoi qu'il arrive.
Benoît va acheter une maison à ses parents. Avez-vous eu aussi cette reconnaissance envers vos parents qui vous ont toujours soutenus ?
Oui. On leur doit beaucoup. Ce sont des gens qui nous ont poussés, ce sont des piliers. Moi en tout cas dans ma vie ce sont des piliers. C'est ma famille, mes tripes, mon sang. Le juste retour de choses c'est de rendre heureuses les personnes qui comptent pour nous.
Propos recueillis par la rédaction de Tennis Actu à New York