Tennis. Wimbledon - Novak Djokovic : "Je suis extrêmement fier"
Par Bastien RAMBERT le 12/07/2015 à 21:33
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Le palmarès de Novak Djokovic compte désormais trois Wimbledon après sa victoire (comme l'an dernier) contre Roger Federer en finale à Londres. Heureux et soulagé, le Serbe a soif de victoires et de défis. Voici ce qu'il a déclaré en conférence de presse, comme le rapporte l'Equipe.
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Son sentiment après sa victoire
C’est très frais, c’est difficile pour moi de rassembler toutes mes pensées. Je suis extrêmement fier. C’est un grand soulagement. Que tu gagnes ou que tu perdes en finale, le premier sentiment, c’est le soulagement. Spécialement dans les tournois du Grand Chelem où tu joues tous les deux jours et tu dois gérer beaucoup de choses sur le court et en dehors. Beaucoup de gens te posent des questions, il y a beaucoup d’attentes, tu dois vivre avec ça. Ce n’est pas facile parce que ça prend beaucoup d’énergie. Alors le premier sentiment est : c’est fini et le soulagement. Mais c’est vrai que c’est plus agréable quand tu as le trophée avec toi (sourire).
La nervosité du jour
Quand tu joues une finale de Wimbledon face au joueur qui a connu le plus de réussite sur cette surface (sept titres au All England Club), tues toujours nerveux. Vu l’importance du match, la pression est toujours présente. Roger met continuellement la pression sur toi, spécialement sur gazon où il joue un ou deux jeux très vite, il fait des chip and charge, il ne te laisse pas de temps, ce dont nous avons besoin avec Andy (Murray). Il peut gagner ses services en trente secondes.
J’ai réussi à contenir la pression qu’il me mettait au service, notamment au premier set. Le deuxième set était très, très frustrant (sept balles de set non converties). Je savais que je ne pouvais pas faire ça parce que ça aurait pu être ma dernière chance. Mais je me suis bien regroupé mentalement, spécialement lors de l’interruption. Je suis revenu aux fondamentaux et j’ai vraiment fait un bon match après ça.
Un neuvième titre en Grand Chelem
Si on m’avait dit à 14 ans lorsque j’essayais de trouver ma voie en Serbie, que j’en serais là à 28, j’aurais signé tout de suite. Bien sûr, il y a quelques finales de Grand Chelem que j’aurais pu gagner. Mais j’ai essayé d’apprendre de toutes ces expériences, spécialement de mes défaites, et j’ai continué à avancer. J’ai 28 ans, je me sens bien et j’ai encore beaucoup d’années devant moi. Je vais essayer d’encore repousser mes limites et on verra où ça me mènera.