Tennis. WTA - Bianca Andreescu : "Prête à revenir à mon meilleur niveau"
Par Paul MOUGIN le 10/08/2021 à 16:46
Depuis sa magnifique saison en 2019 avec un premier sacre en Grand Chelem à l'US Open et une 4e place mondiale, Bianca Andreescu n'a pas été épargnée par les blessures. Sans aucun match disputé en 2020, la Canadienne est revenue sur le circuit cette année. Mais alors que tout semblait repartir sur de bons rails avec une finale à Miami, Andreescu s'était à nouveau blessée. Depuis cela, elle a eu du mal à relancer la machine avec 3 victoires en 8 matchs et un autre forfait à Strasbourg. Engagée à Montréal, la nouvelle protégée de Sven Groeneveld et tenante du titre est déterminée à revenir au top.
Vidéo - Quand Sylvain Bruneau parlait de Bianca Andreescu en 2019
"Je ne veux pas parler de la défense du titre car cela crée une certaine pression"
"Lors de mes dernières séances d’entraînement, j’ai eu un sentiment très positif. Je me sens tout à fait prête à revenir à mon meilleur niveau après quelques mois qui ont été difficiles pour moi. Ne pas pouvoir aller aux Jeux olympiques a été une grande déception. Je ne veux pas parler de la défense du titre car cela crée une certaine pression et une certaine anxiété pour moi. Je me concentre sur le fait de prendre match après match et, bien sûr, j’aimerais être championne à nouveau, mais je ne pense pas qu’il soit bon de penser à cela."
Bienvenue à Montréal @Bandreescu_ 😊#OBN21 pic.twitter.com/PjgHjG994C
— Omnium Banque Nationale (@OBNmontreal) August 5, 2021
"Être un athlète professionnel n’est pas facile"
Andreescu a également donné son opinion sur la santé mentale des sportifs de haut niveau, un sujet qui fait beaucoup parler ces dernières semaines. "J’aime vraiment que les gens s’ouvrent sur ce sujet, parce que j’ai l’impression qu’on en parle assez. Je l’ai vécue aussi... être un athlète professionnel n’est pas facile. Je pense que la santé mentale est ce qu'il y a de plus important. Et pas seulement pour moi, mais pour tout le monde. Nous traversons tous des épreuves… Et savoir qu’il y a une des personnes qui ressentent la même chose, ça nous aide et ça nous rassemble. Si plus de gens peuvent en parler, peut-être que les choses peuvent changer en mieux."