Tennis. WTA - Quand le tatouage prend d'assaut le circuit féminin
Par Alexandre D'AGOSTINO le 12/04/2016 à 17:20
Vidéo - Votre site TennisActu.net au coeur de l'Actu Tennis
Lire la suite de l'article
Depuis quelques années, le tatouage s'est démocratisé. Longtemps taboo, uniquement porté par les gens du cirque ou par les membres de certaines tribus d'îles du Pacifique, le tatouage semble désormais avoir le vent en poupe depuis quelques décennies. Bien plus qu'un simple dessin, cet art permet de graver à jamais, à même la chair, les origines, les croyances ou les rêves du porteur. De ce fait, il n'est pas surprenant de voir de nombreux joueurs et joueuses de tennis en porter un ou plusieurs. Un phénomène qui prend une ampleur toute particulière sur le circuit féminin. En effet, à l'instar de Serena Williams, qui arbore discretement un coeur dans sa nuque, le tatouage apparait presque comme une thérapie, un exultoire, chez les joueuses professionnelles. Ainsi, le "B" tatoué sur l'annulaire de Kim Clijsters fait référence à son mari, le joueur de basket Bryan Lynch. De la même manière, et avec une signification plus guerrière, Karolina Pliskova porte un tatouage tribal sur le bras et la cuisse gauche. Ensuite, viennent les amoureuses de la nature, comme Bethanie Mattek-Sands, qui a le biceps droit entièrement décoré de fleurs de couleur, ou Agnieszka Radwanska et sa sculpture florale sur l'avant bras gauche. Enfin, des joueuses comme Timea Bacsinsky, Amélie Mauresmo ou encore Roberta Vinci ont choisi la simplicité, avec seulement une petite phrase, ou un petit dessin. Mais la couronne de la reine du tatouage revient probablement à Svetlana Kuznetsova qui, avec des phrases telles que "Seul Dieu est notre juge" ou "La douleur ne me tue pas, je tue la douleur", donne une dimension profondément philosophique à cet art. Une façon comme une autre de se motiver sur le court, toujours dans cet unique but d'entrevoir la victoire.