Tennis. WTA - Venus Williams et la parité : "Se battre pour ce qui est juste"
Par Anais DABBADIE le 15/03/2020 à 14:14
Venus Williams, c'est 24 ans de carrière, 49 titres en simple dont 7 du Grand Chelem, et bien sûr une ancienne place de numéro 1 mondiale...mais pas que. La soeur de Serena, qui pointe désormais au 67e rang mondial, a aussi été l'une des ferventes défenseuses des droits des femmes tout au long de sa carrière. Comme le rappelle le site de la WTA, elle a été celle qui a réclamé l'égalité des prize moneys à Roland-Garros et à Wimbledon entre 2005 et 2006. Des réclamations qui furent appliquées par les deux tournois dès 2007, année où l'Amérciaine a été sacrée à Londres. En marge de la Journée Internationale des droits des femmes le 8 Mars, la joueuse de 39 ans est revenue sur son engagement dans une interview accordée au magazine Forbes.
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Venus a ainsi expliqué que mener ce combat avait été était tout naturel : "Pour moi, c'était clair et net : il fallait que je me batte pour ce que je croyais être juste. Le tennis m'a offert beaucoup d'opportunités, notamment en me donnant une plateforme. Alors, quand j'ai eu l'occasion de me battre pour les femmes dans le sport, la décision a été facile à prendre. Je me suis faite entendre, pour moi-même et pour tout ceux et celles qui avaient subi, ou auraient à subir, la même forme d'injustice. Je suis ravie d'avoir pu entraîner les gens autour de ça. Il y a eu tellement de progrès depuis ! Bien sûr que la route est encore longue, mais je suis contente d'avoir pu contribuer à ces changements, et je continuerai à le faire jusqu'à ce qu'il n'y en ait plus besoin.".
"For me it was simple and clear; it was about standing up for what I believed was right.”@Venuseswilliams talks to @Forbes about her fight for equal prize money in tennis! —> https://t.co/wGhFMgHHa5 pic.twitter.com/fntXI9tPW7
— WTA (@WTA) March 11, 2020
La joueuse Américaine est ensuite revenue sur les inégalités de façon plus globale: "C'est incroyable de voir l'évolution des conversations sur la parité hommes-femmes, c'était un problème global qui s'est transformé en un mouvement social. Mais si on doit encore en parler, c'est que le problème n'est pas résolu. Les inégalités salariales ne sont d'ailleurs qu'un élément des inégalités hommes - femmes globales. Je ne serai vraiment satisfaite que lorsque nous n'aurons plus à discuter de ces différences, et que chacun sera respecté pour ce qu'il est."