Tennis. ATP - Paris - Denis Shapovalov : "Le chemin est encore long..."
Par Alexandre HERCHEUX le 04/11/2019 à 10:01
La mission était impossible pour le joueur de 20 ans. Ce dimanche au Rolex Paris Masters, pour sa toute première finale de Masters 1000, Denis Shapovalov a été dompté par le Serbe Novak Djokovic 6-3, 6-4. Avec une réussite de 18% sur sa seconde balle, Shapovalov n'avait aucune chance de s'imposer, malgré 68% de première balle, son meilleur ratio de la semaine, et 83% de réussite derrière cette dernière. Le jeune prodige pourra se consoler avec une entrée dans le Top 15 lundi. Aucun doute, "Shapo" fera de nouveau parler de lui très vite. 2020 pourrait sans doute être son année déclic, à l'image de ce qu'a connu un Daniil Medvedev cette saison.
Vidéo - Denis Shapovalov après sa défaite contre Djokovic à Bercy !
Quelle a été la plus grande source de frustration pour vous aujourd'hui ?
La relance. Il a très bien servi. Je pense qu'il a dû avoir un pourcentage de 103 % au premier set. Mais il faut lui rendre hommage, il a joué un très beau match, une fantastique semaine et je lui souhaite le meilleur pour Londres.
Selon vous, qu'est-ce-qui fait que son service est aussi difficile ?
J'ai arrêté d'essayer de le lire. Il a monté d'un cran. Il arrivait à bien trouver les bonnes zones de frappe. J'avais peut-être une toute petite chance d'y parvenir. C'était ardu. Il a joué un tennis solide.
Avez-vous changé techniquement depuis Shanghai ?
Oui. Les conditions sont différentes, donc le match est différent. Les courts étaient beaucoup plus longs à Shanghai. C'est difficile pour moi de trouver les bonnes vibrations, parce qu'il arrivait à trouver les bonnes zones de frappe sur le court.
Comment vous vous sentiez ?
J'étais très enthousiaste.
Quelles étaient vos émotions quand vous jouiez ? Au début vous sembliez nerveux ?
J'étais vraiment enthousiaste. Bien sûr, l'entame du match a été difficile. Je ne pense pas qu'il s'agissait de nerfs, simplement j'étais un petit peu lent au début mais j'avais vraiment hâte de monter, d'entrer dans le court.
La saison est terminée pour vous. C'est une saison en dents de scie que vous avez eue en 2019. Après Miami, vous avez eu des difficultés, puis c'est remonté, surtout depuis que vous avez Michaël comme coach. Quel est votre bilan de cette année ?
C'est un sport, forcément cela va en dents de scie. Il n'y aura pas des finales de Masters tous les jours. Il est normal qu'il y ait des hauts et des bas. Il faut que je m'efforce d'améliorer mon jeu tous les jours et quand j'éprouvais des difficultés, je n'ai pas été découragé. J'essayais de remonter la pente et je suis ravi de mon travail et du travail accompli par l'équipe, pour tout le travail accompli ces dernières semaines.
Il est certain que vous allez avoir une carrière fantastique. Vous ne voulez peut-être pas y penser pour l'heure ?
Oui, c'est fantastique de l'entendre mais le chemin à parcourir est encore long et ardu. C'est incroyable cette semaine, néanmoins ce n'est pas la fin. Je vais retourner sur le court, je veux un jour battre des personnes comme Novak. Il faut que je m'améliore pour améliorer ma relance et j'espère que je pourrai faire encore mieux l'année prochaine.