Tennis. Coupe Davis/Fed Cup - L'ASEFT, voix de l'équipe de France
Par Bastien RAMBERT le 05/01/2016 à 17:30
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La passion avant tout. En charge de l’animation de la communication auprès de la presse, Alexandre Leconte est également membre du conseil d’administration de l’Association officielle des supporters des équipes de France de tennis. Il raconte à Tennis Actu comme se déroule l’organisation des déplacements et évoque bien évidemment le premier tour 2016 de Coupe Davis France-Canada en Guadeloupe.
Alexandre, combien serez-vous en Guadeloupe pour soutenir les Bleus ?
105. On avait demandé une centaine de places. C’est parfois un pataquès pour s’organiser car il y a des rencontres où la date butoir est dépassée et l’organisation est alors compliquée. On dépend de la décision de la Fédération Française de Tennis qui derrière va s’organiser pour nous proposer un quota de places. On essaye d’anticiper au maximum, de travailler sur les villes candidates, d’être un maximum réactif pour que les adhérents puissent s’inscrire dans les meilleurs délais. Plus la période est longue plus on a de chance que tout le monde y trouve son compte.
Que pensez-vous du choix de maintenir la rencontre en Guadeloupe malgré des contraintes financières bien plus élevées que ce qui avait été annoncé initialement ?
Les contraintes financières, ce n’est pas trop notre problème dans le sens où chaque adhérent paye son voyage. Pour ce qui est de la décision de la FFT, on n’a pas notre mot à dire. Tennistiquement parlant, la volonté de jouer sur terre pour désavantager les Canadiens, cela nous convient parfaitement. Ce qui nous importe ce que les Bleus aient tous les atouts de leur côté. Ce n’est pas notre job de juger le reste.
Pouvez-vous nous en dire plus sur l’aide de la FFT ?
Ce sont des aides ponctuelles, pas systématiques, ni fixes. Il n’y a pas de tarif à l’avance. On ne sait pas à l’avance ce qui va se passer. On est une association selon la loi 1901 donc à but non lucratif. On ne veut pas faire de l’argent. L’ASEFT existe depuis 15 ans. La FFT nous donne une date limite. Après, nos adhérents s’alignent à la date. Généralement on a souvent le quota de places que l’on souhaite.
Comment rejoint-on l’ASEFT ?
Cela coûte 30 euros par an sachant qu’il y a dix euros de droits d’entrée pour un nouvel adhérent. Il y a également une charte de bonne conduite concernant le comportement à avoir, le respect du fair-play, supporter son équipe de la première à la dernière balle, être festif, joyeux etc. Ce sont nos fondements depuis 2001. Il y a eu très peu de débordements. Même pas une poussière car on sait tout de suite au premier contact si c’est une personne intéressée ou passionnée. On sait tout de suite la motivation.
Combien avez-vous d’adhérents ?
Plus de 450 en 2015. On réajuste le nombre de places voulues à quelques jours de la date butoir. Généralement il n’y a pas de problèmes. On anticipe bien donc cela ne pose pas trop de problèmes au niveau de la logistique. On a une période d’inscription en amont de l’ouverture au public pour que la FFT soit plus tranquille.
Comment voyez-vous l’avenir pour l’association ?
Niveau logistique, on ne s’en sort pas trop mal. Toute l’équipe est bénévole, personne n’est salarié. Chacun a un métier et une vie. 450 personnes, c’est une grosse machine à gérer. Si les rencontres avaient été plus fréquentes cela aurait plus difficile mais ce n’est pas le cas. Cela nous convient. Au niveau de l’ambiance, l’équipe est rodée depuis plus de 15 ans. Les joueurs nous connaissent par cœur, ils savent qu’on va les pousser et ne pas gêner les joueurs adverses. Les Bleus nous ont dit qu’on était des supporters professionnels. Quelques groupes de supporters nous contactent parfois. On est une référence pour certains pays. Comme toute association on a une ligne de conduite. En termes d’évolutions il n’y a pas grand-chose. On n’est pas une entreprise. Nos membres sont des passionnés. Notre volonté principale est que l’association soit bien vue et qu’on supporte toujours aussi bien l’équipe de France. C’est ça qui nous donne l’envie de venir à chaque fois pour soutenir les filles et les garçons.
Propos recueillis par Bastien Rambert, pour Tennis Actu